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Desjardins Bank : « Tous nos employés parlent français ! »

Daniel Veilleux est depuis 4 ans président de la Desjardins Bank, antenne floridienne du Mouvement des Caisses Desjardins, né au Québec en l’an 1900, et comptant aujourd’hui 6 millions de membres, dont 400 000 entreprises. Les banques francophones aidant à structurer la présence des expatriés et snowbirds, Le Courrier de Floride est allé rencontrer Daniel Veilleux afin de savoir quels services il proposait, et comment il voyait le développement de la présence francophone en Floride.

 

"Nos équipes vous accueillent dans le sud de la Floride !" - Daniel Veilleux, président de la Desjardins Bank -
Daniel Veilleux, président de la Desjardins Bank

LE COURRIER DE FLORIDE : D’où est  venue l’idée de créer une Desjardins Bank en Floride ?

DANIEL VEILLEUX : Desjardins était la première institution québécoise à s’installer en Floride en 1992. La raison première était de servir les nombreux membres de Desjardins qui venaient en vacances en Floride, au départ pour des courts séjours. A ce moment là, les Québécois étaient encore un peu sur le nord de Miami, mais surtout sur Hollywood et Hallendale. Nous avons ouvert des agences à Hallendale, Lauderhill et Pompano Beach, et nous avons actuellement 60 employés. Mais il y a dorénavant de plus en plus de francophones sur le comté de Palm Beach, et nous regardons de près en ce moment ce que nous pouvons faire là-bas.

 

LE C.D.F : Pourquoi selon vous les francophones s’intéressent-ils désormais à Boca Raton et West Palm Beach ? Question de niveau de vie ?

D.V : D’après moi c’est d’abord une question de qualité de vie, plus qu’une question de prix. Il y a moins de circulation, la vie y est peut-être moins stressée. Mais c’est vrai qu’il s’agit d’une clientèle peut-être un peu plus fortunée.

 

LE C.D.F : Mais la clientèle sur Broward ne baisse pas pour autant ?

D.V : Non, elle progresse d’année en année. Et elle rajeunit aussi : en 10 ans, la moyenne d’âge de nos clients a baissé de 10 ans ! Les générations se renouvellent sur Broward et c’est un nouveau souffle qui est en train d’arriver.

 

LE C.D.F : Beaucoup sont Québécois, mais pas que ?

D.V : Nous avons aussi beaucoup de Français (et moi même je suis membre de la chambre de commerce franco-américaine). Tous les francophones sont les bienvenus ! Le grand avantage que nous proposons, c’est que tous nos employés parlent français. Avec la « banque virtuelle », même, s’ils habitent dans des villes un peu éloignées, ils ne sont pas obligés de venir tous les jours. D’ailleurs nos cartes bancaires fonctionnent dans tous les distributeurs automatiques des Publix avec lesquels nous avons un partenariat.

 

LE C.D.F : Vos services ont-ils évolué ces dernières années ?

D.V : Desjardins est très évoluée au Québec, mais ici nous sommes plutôt une banque de services de base : guichet, cartes, hypothèques… nous faisons aussi du financement pour les sociétés ou les particuliers qui souhaitent acheter une voiture, un commerce, un appartement, mais nous ne cherchons pas à faire du volume. Une banque étrangère aux Etats-Unis est très surveillée et doit rester en cohérence avec sa mission première. D’ailleurs, Bauer Financial a classé Desjardins Floride « 5 étoiles » : le plus haut classement pour une institution aux US. Nous sommes une petite banque en Floride, mais très solide car nous sommes adossés à Desjardins Canada.

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Desjardins Bank Hollywood Hallendale

Bateau Rumba / Croisières privées en Floride

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