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Débat aux Etats-Unis sur l’accès de la police aux téléphones portables

La police a de tous temps eu les moyens d’espionner les courriers privés, puis les conversations téléphoniques. Néanmoins, la modernisation des moyens de communication entraîne des débats opposants les partisans de la vie privée à ceux qui souhaitent renforcer la sécurité, notamment face aux menaces terroristes utilisant les nouveaux modes de communication aussi bien logiciels que matériels.

L’an passé, c’est Barack Obama qui se heurtait au Congrès pour tenter de renforcer la vie privée des Américains en arrêtant l’espionnage systématique des téléphones via le Patriot Act mis en place suite aux attaques du 11 septembre 2001. Mais en ce début d’année 2016, c’est sa police, le FBI, qui est entré en partie de bras de fer, notamment avec Apple, pour avoir la possibilité de pénétrer dans le téléphone iPhone d’un des terroristes de San Bernardino. Le débat a même envahi la scène politique, les Républicains soutenant la démarche du FBI contre Apple : une société qui, seule, défie les autorités et leur conception de la sécurité publique. D’un autre côté, beaucoup de professionnels pensent qu’il s’agit d’une intox et que le FBI peut quand il le veut décrypter les informations des téléphones portables. En tout cas la police fédérale souhaite avoir un accès officiel aux appareils, une « back door » (porte de service), afin de pouvoir accéder aux données quand elle est mandatée pour le faire par un juge ou un procureur. Mais Apple rétorque qu’une mise en place d’un tel système pour les autorités pourrait être piraté par des personnes malveillantes et ainsi créer plus de risques pour la sécurité publique.

 

 

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