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Que contient « Trumpcare » qui doit remplacer Obamacare ?

Le 5 mai, la majorité à la Chambre des représentants a réussi à se mettre d’accord pour remplacer « Obamacare » par « Trumpcare ». En attendant que le Sénat valide ou non le nouveau système d’assurance santé, en voici les principales dispositions.

Photo : Donald Trump et Paul Ryan, le président de la Chambre qui a été à la manœuvre pour abroger Obamacare

Les assureurs se retirent de plus en plus d’Obamacare et, dans certains Etats, il devient difficile d’en trouver plus qu’un seul. A tel point qu’il est fort possible que le système ait explosé avant même que le Congrès ait terminé de voter en faveur de Trumpcare. Les premiums devraient encore augmenter cette année, même si la hausse sera certainement plus modérée que dans le récent passé. Mais certains médias n’hésitent plus à parler du « désastre d’Obamacare ». Certes, si le gouvernement augmentait les impôts pour compenser, le système de santé n’en serait pas là. Mais il n’est pas si facile d’augmenter les impôts aux USA, surtout quand le président a été élu pour… les baisser.

En tout cas, la privatisation du système de santé signifie que son futur sera écrit par les compagnies privées. Néanmoins, voici quelques différences majeures attendues avec le « Trumpcare », tel qu’est déjà surnommé l’American Health Care Act (AHCA).

Précisons tout d’abord que la réforme ne concerne que ceux dont l’assurance n’est pas prise en compte par leur employeur. La grande question, c’est l’impact de ce changement sur les personnes à faibles revenus, dont plusieurs millions avaient pour la première fois souscrit une assurance santé grâce au dispositif « Medicaid » d’Obamacare. A priori, une sortie progressive d’Obamacare laisserait le temps de se retourner.

MOINS BIEN POUR LES PERSONNES DEJA MALADES OU AGEES

Il ne sera pas possible aux assureurs de refuser les patients avec des antécédents médicaux, mais en revanche leurs premiums pourraient être augmentés. Les républicains tentent de rassurer en rappelant que ces antécédents ne seront toujours pas un critère pris en compte pour les compagnies, et que 108 milliards de dollars d’aide sont prévus pour les Etats afin de les aider à prendre en charge ces patients. Néanmoins, un amendement de dernière minute a été voté autorisant les Etats à demander une dérogation pour les compagnies d’assurances afin qu’elles puissent effectivement prendre en compte « l’état de santé » de leurs clients, au moins pour la première année. La notion « d’état de santé » est on ne peut plus floue, mais les « antécédents » en question sont généralement : Alzheimer, Parkinson, démence sénile, addictions à l’alcool et aux drogues, cancer, diabète, grossesse, épilepsie, maladies cardiaques, apnée du sommeil, paraplégie, trouble de stress post-traumatique, troubles mentaux (troubles bipolaires, anorexie), maladies du foie, obésité sévère.

Pour les personnes âgées, pas de mystère, ça va augmenter, avec la suppression annoncée de Medicare qui pourrait intervenir en début d’année 2020. Les premiums des « aînés » pourraient être jusqu’à 67% plus chers que ceux des jeunes (car ces derniers seraient revus à la baisse). De même, les assureurs seraient autorisés à augmenter jusqu’à 30% les premiums de ceux qui n’ont pas été assurés de manière continue durant l’année précédente.

TRUMPCARE : MIEUX POUR LES JEUNES

L’abrogation d’Obamacare devrait entraîner une baisse des impôts de la classe moyenne, et du prix des premiums pour une grande partie des assurés. C’est entre autres pour ça que Trump a été élu. Donc, s’il y aura des mécontents… d’autres seront heureux.

Obamacare n’avait pas été très performant avec les moins de 30 ans. Comme les assureurs pourront fabriquer avec Trumpcare une gamme plus large de plans d’assurances  il est attendu qu’il en soit développé de très peu chers pour les personnes qui ne vont jamais chez le médecin (les jeunes, donc) afin de les inciter à s’assurer.

De manière plus générale, ce sont ainsi les premiums de base qui devraient être bien moins chers.

Les moins de 26 ans pourraient aussi rester sur le plan d’assurance de leurs parents comme c’est le cas depuis Obamacare.

Deux solutions pour les expatriés :

1) si vous conservez une couverture sociale dans votre pays d’origine où adhérez à la CFE (pour les Français), souscrivez à une assurance temporaire pour une période de 1 à 12 mois (renouvelable 1 fois, soit 24 mois ) pour couvrir les maladies inopinées ou les accidents. Cette solution est adaptée pour une personne seule ou un couple entre 16 et 65 ans .

2) Pour une expatriation de longue durée (+ de 12 mois) optez pour une couverture internationale avec prise en charge dans un Network US à hauteur de 80 à 100%, avec ou sans déduction, et à 100% hors USA. C’est idéal pour les individus ou les familles qui souhaitent faire face aux imprévus mais qui préfèrent se soigner dans leur pays d’origine, en particulier pour des raisons culturelles.

Ces 2 solutions sont disponibles sur www.expatpremium.com
 

Voir aussi :

La Chambre des Représentants a voté contre Obamacare

Tout comprendre du système d’assurance santé américain

 

Global Yachts World LLC GYW

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