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Qu’est-ce que le Trumpisme 2.0 : voici ce que Donald Trump propose à l’Amérique

Que va faire Donald Trump s’il est réélu le 3 novembre, et que souhaitent ses partisans ? Voici des éléments de réponse afin de comprendre ce que représente le « trumpisme » en 2020.



En 2015, le candidat Trump (autrefois classé « centre-gauche » (1)), s’engouffrait dans un boulevard populiste auquel personne ne croyait alors, prenant des positions électorales symboliques, à commencer par l’érection d’un « mur avec le Mexique que les Mexicains vont payer », mais aussi des mesures protectionnistes pour l’économie, et la promesse qu’il n’y aurait pas de nouvelle guerre à l’étranger. Donald J. Trump passait néanmoins à l’époque 90% de ses gigantesques réunions publiques à remercier sa famille et ses amis, et 5% à critiquer son adversaire, Hillary Clinton. Il ne parlait guère de politique.

Les élections américaines sont rarement trépidantes, mais celle-ci avait vu une « amérique inattendue » s’ériger contre les vainqueurs annoncés. Et au final, un homme au verbe provocateur et un peu maladroit (mais sûr de lui) a été élu à la grande surprise de son adversaire et des médias qui ne l’avaient pas du tout vu venir.

Si la volonté de changement d’une partie de l’Amérique et son énervement contre ce qu’elle appelle les « élites » était intelligible, nul ne savait toutefois trop alors de quoi le « trumpisme » était le nom. Au lendemain de l’élection de 2016 certains médias américains se sont contentés de présenter leurs excuses à leurs lecteurs pour ne pas « avoir compris » ce qui était en train de se passer. Mais il ne semble pas qu’ils aient cherché plus profondément ni à faire leur autocritique, ni à comprendre ce qu’était le trumpisme. En conséquence, la fracture idéologique et l’incompréhension sont immenses aux Etats-Unis entre les Républicains et les Démocrates.

Supporters de Trump en juin en Arizona
Supporters de Trump en juin en Arizona (crédit photo : Gage Skidmore (CC BY-SA 2.0))

TRUMP, CET ANIMAL POLITIQUE !

En 2020, finis les remerciements familiaux, lors de ses réunions publiques (rares pour cause de covid), Donald Trump ne parle plus QUE de politique. Bien sûr, il le fait à sa manière, avec toujours quelques missiles à destination de son adversaire. Mais c’est tout de même un peu l’inverse de 2016 où Hillary Clinton était la « donneuse de leçons » intellectuelle de l’élection, face à un novice. Cette fois c’est Trump qui parle de politique, et son adversaire qui se limite beaucoup à faire de « l’anti-Trump ». C’est d’ailleurs un peu comme ça qu’on résume l’élection aux Etats-Unis : « pour ou contre Trump ». Pire, quand Joe Biden parle (rarement) d’économie, il recopie alors le programme de « relance américaine » de Donald Trump en se contentant d’ajouter « moi je ferai mieux que lui ».

Dans les faits, Biden a un programme minimal, alors que Trump a fait un copié-collé de celui de 2016 : on ne peut pas dire qu’il y ait eu une grande créativité ni d’un côté ni de l’autre. A noter que le président avait publiquement souhaité faire des mises à jour à son programme (il l’avait déclaré), mais le Parti Républicain s’y est opposé pour ne pas froisser ses membres qui participent généralement à un processus démocratique afin de faire ces actualisations de la plateforme. Or, en raison de la covid-19, les réunions n’ont pas pu se dérouler.

UNE ACTUALITE TROUBLE FETE

Durant les campagnes électorales du XXIème siècle, les programmes politiques ont parfois de facto moins d’importance que l’émotion qui s’en dégage. Il y a bien sûr de grandes tendances, dont on parlera ensuite, mais commençons par les émotions en question.

Chacun aura remarqué que le début de l’année 2020 avait été un peu spécial, et les événements qui se sont déroulés durant cette période auront changé les termes des débats. En effet, un très grand nombre d’observateurs politiques commençaient à être convaincus début mars que Donald Trump allait être facilement réélu, surtout face au choix de Joe Biden qui avait réalisé une performance assez poussive durant la primaire (il était à 15% des intentions de votes démocrates fin février, moment où tout le monde le donnait en perdition). Depuis lors, deux événements ont apporté une profonde émotion dans le pays.

1 – TRUMP ET LE COVID-19

Quelle que soit l’analyse qu’on fasse de la politique de Trump vis-à-vis de l’épidémie de coronavirus, l’opinion publique américaine lui en a un peu tenu rigueur, et le président a plongé de plusieurs points dans les sondages. En conséquence, la convention nationale républicaine (RNC) débutée le 24 août aura vu une tentative de changement de narration assez importante de la part du « camp Trump » sur ce sujet. Le président aurait, selon ses propres calculs, « sauvé des centaines de milliers d’américains« , notamment en fermant les frontières. Ses mathématiques semblent un peu exagérées : il a certainement eu raison contre tous de fermer les frontières, mais (malheureusement) après qu’une dizaine de cas ont atterri dans un pays, il est certainement déjà trop tard. Le président n’a en réalité pas eu beaucoup de prises sur les décisions locales afin d’endiguer la pandémie. Néanmoins un discours stratégique se dégage aujourd’hui, celui du « président qui a remis l’économie en route face aux Démocrates qui vous auraient tous enfermés chez vous s’ils avaient été au pouvoir. » Comme on le verra, là aussi le poids de l’économie risque de jouer et, les Américains ne bénéficiant d’aucune politique d’assistanat, beaucoup de chefs d’entreprises, salariés ou chômeurs préféraient que l’économie reparte vite, que le confinement soit le plus court possible, contre l’avis des Démocrates. Le sujet a en fait profondément divisé l’opinion publique, chacun s’en rappelle.

2 – LES CONSEQUENCES DE L’AFFAIRE GEORGE FLOYD

Les Républicains pensent que « L’Amérique n’est pas raciste ». En conséquence de l’affaire George Floyd, Donald Trump a donc immédiatement proposé de régler le problème – non pas le racisme – mais les violences policières, en interdisant à la police d’utiliser dorénavant les techniques d’étranglement. La popularité de l’antiracisme sera sans nul doute tranché par le résultat de cette élection présidentielle, puisque c’est ce que souhaite le candidat Biden. Mais, par delà, les émeutes déclenchées durant l’affaire Floyd (et les suivantes) auront permis au candidat Trump de dépeindre « des villes Démocrates en ruine où les Démocrates encouragent les destructions et violences ». Ces positions auront un impact difficile à déterminer sur l’ensemble des Américains, mais aussi sur les populations afro-américaines qui sont les premières concernées par l’affaire.

Outre les huit pourcents d’Afros-américains qui ont voté pour lui en 2016, pour les autres, Donald Trump était au pire un « raciste », et au mieux une sorte d’OVNI. Cette fois c’est différent : Trump est beaucoup moins seul. Et il est entouré d’élus « Noirs », comme son ministre Ben Carson, comme le député Vernon Jones, l’icône des droits civiques Clarence Henderson ou encore les jeunes Candace Owens et Kim Klacik, pour n’en citer que quelques-uns qui font campagne pour lui. Les deux dernières jeunes femmes citées réécrivent par exemple avec une grande énergie et détermination le « récit » de la communauté « african-american », et dépeignent les Républicains et Trump comme les potentiels sauveurs des « villes démocrates en ruine ». Ce n’est pas nouveau, Nixon avait également été réélu en incarnant « la loi et l’ordre » face aux émeutes. Et rappelons que Ronald Reagan avait récupéré l’Etat de Californie aux Démocrates en promettant notamment d’en finir avec les émeutes (à Berkeley). Alors, bien évidement, une majorité des Afro-américains ne voteront pas pour Trump. Mais quelques pourcents en plus ou en moins peuvent compter.

Les émeutes suivant la mort de George Floyd ont été circonscrites dans l’espace et dans le temps. Elles n’ont pas, par exemple, provoqué des dizaines de morts, et on ne peut pas aujourd’hui dire que l’Amérique en aura été « traumatisée » ni qu’elles provoqueront des conséquences politiques nationales. Néanmoins, les problèmes sociaux sont bien réels dans un grand nombre de villes démocrates. C’est même pour ça que, jusqu’à présent, leurs habitants votaient pour les candidats du Parti Démocrate. Un jour où l’autre, si cet état de délabrement se poursuit, notamment dans les villes du Midwest, du Sud, et du couloir du Mississippi… elles changeront de majorité. Le tout est de savoir quand.

DISPARITION DU NEO-CONSERVATISME

Avant d’aborder le cœur du « trumpisme », il convient de préciser un changement idéologique majeur aux Etats-Unis. Les néoconservateurs ont dominé la scène politique nationale pendant plusieurs décennies. Or en 2016 ils s’étaient violemment opposés au choix de Donald Trump. « Pour la première fois de ma vie je n’appelerai pas à voter pour le candidat républicain« , assurait alors William Kristol, éditeur du magazine The Weekly Standard (qui ne votera pas non plus pour Trump cette fois-ci). De facto, Hillary Clinton était alors la seule partisane du globalisme économique et de l’interventionnisme militaire international, les deux « marques de fabrique » des néocons. Si Joe Biden ne s’est pas totalement détaché de ces deux lignes, toutefois il ne s’agit plus d’un élément central dans le discours Démocrate, et il semble que ce soit le « nationalisme économique » qui ait au contraire gagné du terrain, tout comme le « pacifisme ». Joe Biden n’ira pas jusqu’à employer ces mots de « nationalisme » et « pacifisme », mais, face à Trump, il ne se vantera certainement pas d’avoir soutenu la totalité des interventions militaires américaines à l’étranger.

Du côté du Parti Républicain il reste certainement beaucoup de néocons, mais Trump a fait le ménage, poussé les uns au départ et les autres à officiellement adopter sa ligne à lui. Tout n’a pas tout de suite été si tranché, et par exemple Trump a embauché le « faucon » néoconservateur John Bolton à la Maison-Blanche. Mais ça s’est rapidement terminé, et de la pire des manières, puisque Bolton a écrit un livre contre Trump.

https://www.facebook.com/watch/?v=2704529133123211&extid=shRNnfkD3CH66AZb

LE NATIONALISME ECONOMIQUE

Ainsi, la « ligne Trump » a dû faire disparaître le néo-conservatisme afin de pouvoir s’imposer. Ca ne permet pas de définir ce qu’est le Trumpisme, mais déjà de définir ce qu’il n’est pas.

Le Trumpisme reste avant tout un pragmatisme. Les paléoconservateurs (conservateurs « à l’ancienne ») lui ont fait des appels du pied : sans trop de succès. Le plus influent conseiller de Trump lors de la précédente campagne (son Chief Strategist), Steve Bannon, s’est aussi fait une spécialité de définir le trumpisme, sans être très convainquant. Pour le moment, le trumpisme est moins une idéologie qu’un pragmatisme patriotique : Trump souhaite renégocier les « deals » à l’avantage de l’Amérique. Certains espéraient qu’il mette un terme au « globalisme », au « libre-échangisme mondial ». Ce n’était pas son intention. Trump ne fait que renégocier certains traités, et il ne compte pas, à priori, revenir à une forme nationale du capitalisme. Au contraire, quand un pays comme la France souhaite créer des taxes spéciales sur les GAFA, Trump défend son cheptel à l’étranger et menace de rétorsions les exportations françaises aux Etats-Unis.

Au chapitre économique, la « libération des énergies » est toujours un volet fortement mis en avant par le candidat-président, et il est passe entre autres par le rejet des interdictions de forages et bien d’autres limitations mises en place par l’administration Obama-Biden afin de protéger l’environnement. Même si le programme de Donald Trump en matière d’énergie et environnement mentionne toujours la « limitation des gaz à effet de serre » ou la nécessité des « énergies propres », on sent qu’il y a une bien moindre motivation en matière environnementale que dans la plupart des partis politiques et gouvernements occidentaux. Notons, pour être tout à fait objectif, que Trump souhaite aussi « un partenariat avec les autres pays pour nettoyer les océans« , et « continuer à être les leaders mondiaux en matière d’accès aux eaux buvables les plus propres et à l’air le plus propre » et quelques points de ce genre.

DE L’ARGENT ET DES JOBS

Le Parti Républicain et son candidat croient dans la théorie du ruissellement (quand le pot est rempli d’argent, ça ruisselle alors vers le bas). Le capitalisme n’est évidemment pas une idée neuve aux Etats-Unis, et le Socialisme a au contraire montré qu’il n’était pas populaire, notamment avec la défaite de Bernie Sanders durant la Primaire Démocrate l’hiver dernier. Et rappelons que l’économie est la priorité n°1 pour les électeurs.

Ce qui a poussé Donald Trump à proposer des solutions en 2016 c’est la détresse d’une partie de l’électorat qui exigeait que ce « ruissellement » advienne enfin, après 60 ans de stagnation des salaires de la classe moyenne. Et, dans certaines zones sinistrées, beaucoup en avaient assez des promesses, et souhaitaient un plan d’action, notamment en vue d’un retour des emplois. Ainsi, les promesses de lutte contre les délocalisations ont permis à Trump de par exemple gagner en 2016 l’Etat du Michigan qui jusqu’alors là ne votait pas Républicain. Aujourd’hui encore, il paraît assez difficile d’être élu aux Etats-Unis quand on ne parle pas à toutes les classes moyennes et pauvres. Depuis l’an 2000, les zones de pauvretés du pays se sont quasiment toutes agrandies en nombre d’habitants. Cette « Amérique cassée » aussi bien rurale qu’urbaine, ne voulait pas, en 2016, était réticente à reconduire la même administration démocrate au pouvoir. Certains ont voté pour Trump. D’autres ont « oublié » d’aller voter Clinton.

Par delà la « fracture sociale » (« le peuple contre les privilégiés »), il y a une fracture idéologique réelle qui existait en 2016 et se reproduit en 2020, celle du « peuple contre les élites », des périphéries contre les mégalopoles (New-York, Washington D.C, Californie), des « producteurs contre les prédateurs« , sur un modèle assez proche de ce qui se passe en France autour de Marine Le Pen, et qui ressemble au concept maurrassien du « pays réel contre le pays légal ». Cette fracture-là est très audible aux Etats-Unis, y compris dans les discours de Trump qui répète ainsi de manière allégorique vouloir « assécher le marécage de Washington » (et se débarrasser de ses « alligators »). Il est toutefois difficile de savoir aujourd’hui à quel point cette fracture va peser dans l’élection.

Réunion publique de Donald Trump en juin dernier en Arizona
Réunion publique de Donald Trump en juin dernier en Arizona (Crédit photo : Gage Skidmore (CC BY-SA 2.0))

« PROMESSES TENUES »

La base électorale de Trump est d’autant plus satisfaite au niveau économique que son héros devait – selon les médias du pays – entraîner dès 2017 une catastrophe économique et un crack boursier s’il mettait sa politique en œuvre. Les électeurs de Trump pensent ainsi avoir eu raison, notamment sur le plan économique, contre les médias, les experts et les partis politiques.

Encore une fois, ce seul bilan économique aurait probablement suffit à faire réélire Trump… si le bilan en question n’avait pas été anéanti par le confinement du printemps 2020 et la mise au chômage de millions d’américains. Donald Trump propose donc de refaire « la même chose qu’avant ». 

Sa côte de popularité est extrêmement stable. Elle est souvent moins élevée que certains autres présidents, mais en tout cas sa base électorale ne semble jamais déçue (seulement un peu bousculée par le coronavirus).

Bien évidemment, il faut aussi noter ce que Trump n’a pas réalisé, notamment sa promesse de mettre un terme au système de santé « Obamacare » ou encore l’investissement majeur qu’il avait annoncé dans la reconstruction de ponts, routes, écoles etc du pays. L’équipement américain n’est pas d’une première fraicheur, c’est le moins qu’on puisse dire, et pas seulement dans les villes démocrates.

Mais le résultat économique, quel qu’en soit la réalité, est ainsi perçu par une majorité des Américains comme une performance. L’élection dira si c’était bien le cas, et si une majorité d’américains a bénéficié de cette performance.

Voir la liste des « promesses tenues » (selon Donald Trump)

https://www.facebook.com/watch/?v=290011595644199&extid=IsqOOHwPFr4bLX14

QUELQUES NOUVEAUTES

Durant les quatre années écoulées, le programme républicain n’a jamais empêché Trump de faire absolument ce qu’il avait envie de faire. Certes en 2020, ce programme est « verrouillé ». Mais, ainsi le président a annoncé des mesures importantes qui pour la plupart colle assez bien avec la « ligne du parti ». Ainsi, en cas de réélection, il y aurait entre autres : 

– La mise en place d’un nouveau programme national de santé, avec notamment une baisse du prix des assurances.

– Baisse des prix des médicaments.

– Limitation du nombre de mandats des parlementaires.

– La taxe sur les salaires, fondement du système de retraite américain depuis 1941, prendrait fin dès sa réélection.

– Il y aurait une réduction d’impôts pour la classe moyenne.

– Des crédits d’impôt « made in America » (notamment pour relocaliser des emplois partis en Chine).

– Une nouvelle série « d’accords internationaux » sur le commerce.

– Un nouvel accord sur le nucléaire iranien (ça ça devrait être plus difficile à mettre en place).

– Exiger une contribution plus importante des pays partenaires, par exemple en matière de sécurité internationale.

– Finir le mur avec le Mexique, et un nouveau durcissement des règles d’immigration.

– Renforcement des pouvoirs de police.

– Et bien évidemment, « des millions de doses de vaccin ».

« 50 promesses de Trump » par Newt Gingrinch (article sur le site de Fox News) 

Voir article du Los Angeles Times sur ces promesses

ET DES VALEURS CONSERVATRICES

Ainsi, comme chacun le sait, l’essentiel du programme de Donald Trump, c’est « MAGA » (make America great again : redonner sa grandeur à l’Amérique). Mais ça ne passe pas uniquement par l’économie. Donald Trump donne aussi une place importante aux valeurs conservatrices, notamment sur le patriotisme (financement des armées, vétérans…), le droit de détenir des armes, la limitation de l’immigration, mais aussi sur le sujet de l’avortement par exemple. Malgré l’immigration en provenance de pays latinos catholiques, la pratique religieuse connait néanmoins un recul important aux Etats-Unis où le nombre d’habitants se définissant comme « chrétiens » est passé de 77% à 65% entre 2009 et 2019, et la part de chrétiens « pratiquants » est pour sa part passée de 54% de la population à 45%, c’est-à-dire moins de la moitié, ce qui constitue un symbole. Mais, si les valeurs liées aux religions sont donc un peu moins partagées, les croyants sont ainsi toujours en majorité. Et une grande partie des Chrétiens compte sur Donald Trump pour choisir de futurs juges conservateurs à la Cour Suprême de manière à obtenir prochainement une majorité « pro-life » (pour l’interdiction de l’avortement).

Bien évidemment, il s’agissait ici de décrire les grandes lignes du « trumpisme », aussi bien dans ses tendances, ses nouveautés et ses singularités. Pour en connaître le détail, il faut aller sur ces deux sites :

www.donaldjtrump.com

Plateforme (programme) républicaine


– 1 – Donald Trump était officiellement enregistré comme Démocrate entre 2001 et 2009.


Voir aussi nos articles :

Etats-Unis : Qui sont les autres candidats à l’élection présidentielle ?

Ce que Joe Biden propose à l’Amérique

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2 commentaires

  1. Bonjour,

    Concernant ce point : La taxe sur les salaires, fondement du système de retraite américain depuis 1941, prendrait fin dès sa réélection.

    Ça signifie la fin de la retraite partie état ? Pourriez vous expliquer comment ça peut fonctionner ?

    Merci

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