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Six sièges de « sénateurs des Français de l’Etranger » seront renouvelés en septembre

Six sièges de sénateurs (sur 12) seront renouvelés le 26 septembre pour les « Français établis hors de France ». Ce sont les « grands électeurs » qui votent durant ces élections : en l’occurence les conseillers et délégués consulaires élus dans les consulats à l’étranger, et qui ont été renouvelés lors des « élections consulaires » qui se sont déroulées le 29 mai. Les rapports de force risquent donc d’être modifiés.

Actuellement, quatre partis ont un siège de sénateur sortant, sauf Les Républicains (LR) qui en a deux, qui se représentent : Christophe-André Frassa et Jacky Deromedi. Il n’est pas évident qu’ils regagnent les deux sièges cette fois-ci, car Jean-Pierre Bansard (ASFE) a acquis suffisemment de conseillers consulaires pour gagner un siège de sénateur (il devrait se présenter lui même en tête de liste). Le sénateur sortant Olivier Cadic (Grande-Bretagne) mène une liste centriste également un peu concurrente de la droite, et il pourrait bien être réélu, lui aussi.

La gauche peut envisager d’avoir deux sièges, dont un pour le Parti Socialiste. En début d’année l’ex-ministre Ségolène Royal s’est déclarée candidate (alors qu’elle n’est pas « française de l’étranger ») (1) sans attendre l’investiture du PS, et alors que Laure Pallez (conseillère consulaire de Floride) était déjà sur la ligne de départ pour représenter ce parti. Entre temps Yan Chantrel (Montréal) s’est entre autres déclaré candidat. Ceux-là sont des élus locaux appréciés en Amérique-du-Nord. Le PS doit être assez embarrassé, car il n’a toujours pas donné d’investiture à l’un ou à l’autre. Entre temps EELV s’est aussi mis sur les rangs, avec la candidature de Mélanie Vogel : suite à l’élection consulaire en mai, une soixantaine d’élus l’avaient été avec le soutien d’EELV. Ils peuvent donc avoir un élu. Ségolène Royal tente de passer en force pour être « l’autre élue de gauche ». Mais le suspense reste entier, car si elle est candidate, les autres candidats PS n’auront pas forcément envie de se retirer pour lui laisser le passage libre. Le magasine Le Point pense même que Ségolène Royal pourrait perdre l’imperdable.

Le parti présidentiel LREM est aussi en mesure de gagner un siège pour sa tête de liste, Samantha Cazebonne, qui est actuellement députée des Français de l’Etranger.

Il est assez difficile de faire des pronostics plus exacts car le poids idéologique de chaque candidat n’est pas seul aspect en jeu : il y a aussi les négociations avec chacun des grands électeurs. Une chose est certaine, vu qu’il n’y a que six sièges, les personnes mentionnées ci-dessus ne seront pas toutes élues ! Si d’autres listes sont déposées, ce sera donc encore plus difficile pour elles.


1 – Note éditoriale : Les parlementaires (députés comme sénateurs) sont élus dans des zones électorales conçues pour que les Français de l’Etranger soient représentés. Le minimum serait donc que les candidats et élus aient leur résidence principale à l’étranger et que les « parachutages » soient ainsi rendus impossibles.

Il serait sympathique de la part des partis politiques qu’ils comprennent le message…

Sondage : les Français de l’étranger sont-ils efficacement représentés par leur député et sénateurs


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