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De plus en plus de parcs nationaux américains limitent désormais le nombre de visites quotidiennes

Le tourisme international ne va pas être facilité dans les grands parcs des Etats-Unis, c’est le moins qu’on puisse dire. Avec l’impossibilité de voyager à l’étranger, les Américains se sont rués pendant la pandémie sur leurs parcs nationaux, les faisant passer à un degré de saturation assez important. En 2021, le parc d’Acadia (Maine) a par exemple dépassé les 4 millions de visiteurs, alors que Yellowstone était pour sa part à un record de 1,1 million. Certaines dispositions temporaires avaient en conséquence été prises. La navette du parc de Zion fonctionnait sur réservertion, mais à moitié de sa capacité pour faire du « social distancing ». Des files de conducteurs dormaient devant l’entrée du parc pour avoir une place le lendemain. Yosemite était alors également passé, de manière temporaire, sur un système de réservation.

Mais là des mesures durables de filtrage sont cette fois mises en place. Par exemple, le célèbre (et vertigineux) site de « Angels Landing » dans le parc national de Zion (Utah) vient de passer en système de loterie : soit tu gagnes, soit tu ne peux pas y aller. Ces systèmes ne sont pas nouveaux aux Etats-Unis, c’est déjà le cas pour The Wave (Utah) ou encore Havasu Falls. Ils sont assez discriminants pour le tourisme international, puisqu’un américain aura plus de facilité à y aller quand il veut (quand il gagne) dans l’année, alors qu’un Français ou un Croate n’aura pas autant de souplesse.

Mais Angel’s Landing ne s’adresse qu’à un public assez sportif et sa limitation n’empêche pas de visiter les autres nombreuses parties de Zion. Plus contraignant : la totalité du célèbre parc de Arches (à Moab en Utah) nécessite désormais une réservation. C’est un bon exemple de ce qui commence à se pratiquer : il faudra payer 2$ par véhicule entre le 3 avril et le 3 octobre, mais en achetant son pass trois mois avant sa visite sur le site des parcs nationaux. Pour ceux qui n’ont pas réussi à obtenir un sésame, il sera possible d’en récupérer quelques un sur place le jour précédent sa visite.

Autant dire que ces mesures rendent plus difficiles l’organisation de voyages internationaux : les voyages ne souffrent plus d’aucune souplesse quand il faut se plier aux réservations. D’autant que les parcs les plus visités sont déjà souvent très éloignés des aéroports internationaux.

Début janvier le Washington Post avait recensé les nouvelles contraintes : www.washingtonpost.com/travel/2022/01/06/reservations-national-parks-forests/

Le National Park Service a établi un « Trip Planning Guide » afin d’aider les lecteurs anglophones, et effectivement il faut désormais beaucoup de travail pour préparer son voyage et regarder toutes les contraintes sur les différents sites : https://www.nps.gov/subjects/healthandsafety/trip-planning-guide.htm

Dans les années 1970, le célèbre écrivain environnementaliste Edward Abbey avait prévenu quand il avait vu les touristes arriver à Arches : pour lui il fallait immédiatement dynamiter les infrastructures afin de protéger la nature (lire à ce sujet son magnifique « Gang de la Clé à Molette »).


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