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Investissements étrangers aux Etats-Unis : Les tendances générales

Voici les grandes tendances dans l’investissement aux Etats-Unis à la veille de la nouvelle année (2023) :

Les Investissements directs étrangers aux USA Les Etats-Unis sont les plus grands bénéficiaires au monde d’investissements directs étrangers (IDE). Le montant était de 5709 milliards de dollars en 2015, 7807 milliards en 2017 et 10 802 milliards d’US$ en 2021. Sur le volume global, 12% sont la propriété de Canadiens, et 6% sont propriété de Français. Les premiers détenteurs sont les Japonais (15%), puis les Canadiens (12%) et les Allemands (11%).

Ces investissements soutiennent près de 8 millions d’emplois aux Etats-Unis.

Les secteurs d’investissements

Les secteurs principalement investis par les IDE sont (en 2019) : le secteur manufacturier (48%), l’assurance et la finance (16%), le commerce de gros (12%), le secteur pétrolier (9%), l’information ne pèse que 5%. L’immobilier et les NTIC sont néanmoins au nombre des principaux secteurs-clés, avec tout ce qui concerne les hautes technologies, à commencer par les biotechnologies, le médical ou le chimique : les Etats-Unis continuent d’accueillir et d’attirer une grande partie des scientifiques de la planète. Mais il y a d’autres secteurs porteurs, par exemple les industries des transports (voiture, aérospatial…), des hydrocarbures, de l’agriculture, des biens culturels, sans oublier le secteur financier (et bien d’autres).

Alors qu’une grande partie de la planète tentait de se détourner des énergies carbones, les USA sont devenus vers 2014 les premiers producteurs de gaz et de pétrole de la planète, avec les conséquences que ça peut avoir en termes de réaménagement du territoire : il y a de fortes plus-values à faire dans certains endroits en cours de développement (par le passé, ceux qui ont vendu des pelles aux chercheurs d’or ont souvent fait fortune plus que les chercheurs en question !). Mais les énergies fossiles ne constituent pas forcément un secteur intéressant pour les investissement étrangers : pas touche au pétrole américain ! Néanmoins, pendant que tout le monde a les yeux rivés vers cet or noir, les énergies renouvelables se développent aussi, plus discrètement… mais durablement (!) et avec le soutien du gouvernement fédéral (qui fait poser des prises de courant partout !).

La guerre en Ukraine et les menaces sur les ressources énergétiques ont, de facto, relégué en arrière plan la transition énergétique. Les secteurs industriels qui l’accompagnent devraient en être affectés.

Le protectionnisme a été limité

Lors de la publication de notre précédent Guide de l’investissement, un virage protectionniste était craint de la part de l’administration américaine. Mais, dans l’histoire de l’humanité, ça n’a jamais existé qu’un pays refuse des mannes et investissements étrangers, à part quand ils s’accompagnaient d’une captation des biens nationaux (quand le Qatar achète le club de foot du Paris Saint-Germain, là oui c’est plus tendu). Mais si les Canadiens viennent établir une usine à poutine à San Francisco, ou si les français viennent lancer une plantation de camembert à Chicago… ça ne devrait pas déranger grand monde. Les investissements étrangers aux USA sont protégés par des traités et conventions, de la même manière que les investissements américains sont protégés dans les autres pays du monde, et toutes les études s’accordent à dire que les investisseurs sont mieux protégés aux USA que dans la plupart des autres pays. Il ne faut pas oublier que les Etats-Unis ont été bâtis par des étrangers : ici, ce qui est attendu, ce n’est pas votre nationalité, mais votre produit ou vos idées (et votre argent). La question importante, après le mandat de Donald Trump, c’était de savoir si les Etats-Unis étaient toujours un partenaire stable, ou bien est-ce qu’un président pouvait renverser la table et changer les règles sur un coup de tête. Avec du recul on peut voir que, même si Trump a menacé bien des traités dans ses discours, dans la réalité ce sont surtouts Chinois qui semblaient être concernés. Les mesures protectionnistes n’ont pas été généralisées et, à l’heure actuelle, les règles du commerce international sont relativement similaires au passé.

Dans la réalité, en 2021 (avant les secousses de 2022) il était possible d’affirmer que la mondialisation ne s’était jamais aussi bien portée. Dopée, il est vrai, par la reprise à la réouverture des frontières après un temps de fermetures et d’incertitudes.

Y a-t-il moins de visas d’investisseurs ?

Pour les « gros capitaux » la fermeture des frontières durant « les années covid » n’aura eu que des incidences temporaires. En revanche, pour les porteurs de projets de PME-PMI, bien entendu il y a eu du retard de pris par l’administration dans l’octroi des visas, et des chefs d’entreprises ont préféré cesser les projets de départ ou d’extension à l’étranger durant ces périodes d’incertitudes. Le coût de la vie aux Etats-Unis (et de la vie d’une entreprise) nécessite aussi un investissement financier supérieur à ce qu’il était auparavant pour s’installer ici, auquel il faut ajouter un taux de change non favorable aux arrivants. Alors, à vue d’œil on a vu arriver moins d’expatriés, et moins de créateurs d’entreprises ces dernières années. Mais la logique d’une implantation aux USA reste la même, et les bonnes raisons d’y aller aussi. Elles sont mêmes renforcées car, les marchés russes et chinois n’ayant pas de perspectives stables… les Etats-Unis sont désormais assez seuls dans les grands terrains de jeu auxquels ont peut présager cet avenir stable (même si la Chine est le deuxième pays en IDE).


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