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Une française attaque les Etats-Unis pour ne pas avoir à prononcer « So help me God » !

Olga Paule Perrier-Bilbo, une française résidente du Massachusetts depuis l’an 2000 souhaite devenir américaine mais sans avoir à prononcer les quatre mots concluant le serment de citoyenneté : « So help Me God » (que Dieu me vienne en aide), ce qui reviendrait pour elle a admettre l’existence d’un dieu auquel elle ne croit pas. En conséquence, cette massothérapeute et citoyenne athée poursuit en justice « Les Etats-Unis d’Amérique », « Le Congrès des Etats-Unis », et le directeur du service de l’immigration ! Elle met en avant le 1er amendement de la constitution : « Le Congrès ne fera aucune loi concernant l’établissement d’une religion, ni en interdisant le libre exercice. » Comme la loi le lui permet, l’administration a proposé à Olga Perrier Bilbo une cérémonie privée  lors de laquelle elle n’aurait pas à prononcer la phrase en question, mais elle a refusé afin de ne pas être considérée comme une « sous-citoyenne« .

Elle a bien évidemment reçu à la fois le soutien des mouvements athéistes, mais aussi une volée de bois vert dans les commentaires sur internet, l’invitant à « rentrer en France ». Ce qui est toujours désagréable à attendre, mais pas forcément infondé non plus : pourquoi vouloir devenir américaine quand on n’est pas en accord avec le serment d’allégeance de ce pays ? Pourquoi vouloir, alors qu’on est étranger, changer les règles d’un pays qui sont établies (comme chacun le sait) non par les étrangers, mais par ses propres citoyens ? Les deux points de vue s’affrontent et ne déboucheront probablement pas même sur une très grande polémique médiatique ; en tout cas, si ce débat est récurrent, il n’est pas spécialement à la mode en ce moment. Il n’est d’ailleurs pas évident du tout de voir dans l’expression « so help me God » une violation du 1er amendement : il interdit certes au Congrès d’aider ou d’entraver une religion, mais ça n’a pas grand chose à voir avec l’existence (ou pas) de Dieu.

L’un des axes majeurs de la fondation Etats-Unis était d’assurer la liberté de toutes les religions, ce qui est toujours effectif aujourd’hui, et bien visible quand on voit certains aspects contemporains, comme l’actuelle expansion de l’Eglise de Scientologie, ou encore les difficultés du gouvernement américain à entraver le libre mouvement des citoyens en fonction de leur religion (l’islam en l’occurrence).

L’application de la Constitution n’a ainsi jamais empêché les administrations de faire ainsi référence à Dieu, par exemple dans le serment « d’allégeance au drapeau » qui mentionne « one nation under God », ou encore et surtout l’une des deux devises des Etats-Unis d’Amérique (imprimée sur les dollars) : « In God We Trust », une mention qui devrait poser un problème supérieur à « So help me God » à une athée désirant devenir américaine !

Donc, pour faire aboutir sa plainte en ce début de XXIème siècle, Olga Perrier-Bilbo aura au moins besoin de… l’aide de Dieu !!

La plainte est ici : www.courthousenews.com/wp-content/uploads/2017/11/citizenship-atheist.pdf

Crédit photo : Facebook

Jade Fiducial, Expert Comptable aux Etats-Unis

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4 commentaires

  1. Gougueulise pour connaitre la vérité, (ou alors cesse de mentir) :
    Les USA sont un des pays du monde où il y a le plus de croyants : 95%. Il y a donc 5% d’athées. Par conséquent, si on applique les règles de la démocratie, la majorité a de droit d’imposer ses points de vue à la minorité. Selon ta propre expression, les américains sont donc « consistent avec leur philosophie ». Leur philosophie, c’est un Etat religieux.

    Moi-même, je suis athée. Ce n’est pas pour cela que je souhaite (comme toi) imposer mon point de vue à la majorité. La majorité a voulu un Etat « religieux », mais qui laisse à chacun le choix de sa religion.

    Tout au plus, je conseillerais (sans faire de procès) aux américains qui voudraient m’écouter, de changer ou modifier leur constitution de façon à ce qu’ils puissent exclure un très grand danger à moyen terme : l’islam. Cette religion devrait être hors la loi. Il faudrait interdire l’arrivée de nouveau vecteur de l’islam. Sur le point, cet énergumène de Trump a tout à fait raison (ce qui ne l’empêche pas d’aller fricoter avec les Etats islamistes si il y a un peu d’argent à gagner …).

  2. Moi je l’appuie à 100%. En fait, il faut une étrangère intelligente pour forcer les américains à être consistent avec leur philosophie et aider une bonne partie de la population américaine, qui ne croient pas en Dieu, de faire appliquer la constitution par leur government. Il y a trop the contradictions dans ce pays dans lequel les ‘croyants’ ont imposé et continuent à vouloir imposer leur croyances aux autres par tous les moyens, comme s’ils n’y comprenaient rien à la liberté de pensée. Il est grand temps de faire le ménage et ceux qui ont peur des révolutions, restez bien tranquille à regarder votre télé somnifère. Les athés américains sont contents car se sera une pensée de moins à imposer aux autres dans leur pays (que j’habite aussi car je suis américan).

  3. Cette femme souffre très certainement de troubles mentaux. Elle veut devenir américaine parce que la raison le lui demande, mais en réalité une force inconsciente plus puissante ne le veut pas. Elle a très probablement peur de couper encore plus les ponts avec sa citoyenneté française, donc son inconscient s’empare du moindre prétexte pour ne pas faire aboutir sa propre démarche. Le plus grand malheur qui puisse lui arriver serait qu’elle gagne son procès !

  4. C’est aux étrangers de s’adapter à leur nouvelle terre et non l’inverse. Elle n’a qu’à prendre l’un des vols quotidiens pour la France ou passer la frontière canadienne. Je suis logique, on ne cesse de le dire aux musulmans en France, donc les français à l’étranger doivent courber l’échine. On ne va pas réécrire tous les textes passés au nom du politiquement correcte du moment. Les USA ont leurs traditions constitutionnelles et juridiques, d’autres pays en ont d’autres.

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