Le retour du loup terrible : une résurrection scientifique historique
Pour la première fois, des scientifiques annoncent avoir réussi à ramener une espèce disparue à la vie : le légendaire loup terrible (dire wolf), prédateur emblématique de la préhistoire nord-américaine, éteint depuis plus de 10 000 ans. Cette prouesse, réalisée par l’entreprise américaine Colossal Biosciences, pourrait avoir des implications majeures pour la protection des espèces en danger.
Grâce à l’ADN préservé dans des os fossilisés, les chercheurs ont reconstitué le génome du loup terrible. Puis, ils ont modifié génétiquement des cellules de loups gris pour les faire correspondre à celui de leur ancêtre disparu. En implantant les embryons modifiés dans des mères porteuses canines, trois petits sont nés fin 2024 et début 2025 : Romulus, Remuset Khaleesi. Ces chiots atypiques, déjà grands et farouches, évitent l’homme et hurlent comme le faisaient autrefois leurs congénères disparus.
Colossal, fondée en 2021, ne compte pas s’arrêter là. Parmi ses projets figurent la résurrection du mammouth laineux, du dodo et du thylacine (ou tigre de Tasmanie). Mais ses fondateurs insistent : ces techniques pourraient aussi servir à sauver des espèces menacées, en les rendant plus résistantes au changement climatique ou aux maladies.
L’initiative soulève cependant des préoccupations éthiques et écologiques et de nombreuses protestations. Clonage, souffrance animale, risques d’espèces invasives : plusieurs scientifiques appellent à la prudence.
Pourtant, face à l’effondrement accéléré de la biodiversité – on estime qu’un tiers des gènes de la planète pourrait disparaître d’ici 2050 – Colossal défend sa démarche comme un devoir moral. « L’humanité est désormais une force évolutive », affirme Beth Shapiro, responsable scientifique de l’entreprise. Le cri du loup terrible, revenu d’un lointain passé, pourrait bien annoncer un tournant dans notre rapport à la nature.
https://colossal.com/direwolf/
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