La politique du Courrier des Amériques (et de Floride) vis à vis des fausses nouvelles sur Facebook

Ayant dû « bannir » (c’est le terme employé par Facebook) plusieurs personnes de nos pages et groupes Facebook, mais également été confrontés à d’autres personnes mécontentes d’y avoir été simplement rappelées à l’ordre, voici un explicatif de notre manière d’agir vis à vis des « fausses nouvelles ».

Le Courrier édite des médias imprimés et un site internet nommé www.courrierdesameriques.com. Personne n’est obligé de les lire. Nous proposons gratuitement ces articles aux personnes qui nous apprécient et nous suivent sur les réseaux sociaux. Et les réseaux sociaux ont leur propre règlement dont nous ne sommes pas responsables.

Nous restons le plus neutres possibles et c’est peut-être ce qui fait notre succès. Néanmoins, une ou deux fois par mois (depuis le début de l’épidémie de covid-19) des personnes pensent que nous émettons un « point de vue » en enlevant leur commentaire, et même parfois nous accusent de « censure ». Ca arrive même parfois directement sur les pages personnelles des journalistes que des tierces personnes s’estiment « censurées » par nos soins car nous y avons enlevé des commentaires. Sur NOS pages !!

C’est bien évidemment notre droit le plus strict de dire ce que nous avons envie de dire sur nos pages et groupes. Il s’agit d’une inversion accusatoire stupide de personnes qui tentent de forcer leur point de vue partout où elles le peuvent, et ainsi NOUS censurer ou faire dévier le message que nous avons travaillé. Le Courrier ne va JAMAIS sur les pages de particuliers tenter d’y apporter son point de vue ou tenter de les censurer. Nous comptons bien continuer de dire ce que nous souhaitons sur nos propres pages.

Mais, encore une fois, Le Courrier n’a pas de « point de vue ». Nous essayons de donner ceux des autres et, ce faisant, bien évidemment nous pratiquons une sélection éditoriale : nous ne pouvons pas donner la parole aux six-et-quelques milliards d’habitants de la planète. Aucun média n’en a la possibilité. Il ne faut pas confondre « ligne éditoriale » et « censure ». Nous ne pouvons accepter des publications hors sujet, ou bien de devenir une « poubelle ». Notez bien que la tentation est grande de « laisser faire » sur les réseaux sociaux : depuis 2018 Facebook est devenu hors de contrôle. Pour cette raison, les autorités de certains pays (la France en tête) exigent de Facebook de faire un certain « ménage ». De notre point de vue, ces pays se défaussent sur Facebook pour ce qui concerne tout à la fois la justice, la police et la censure. A chaque fois, Facebook durcit son règlement, mais il se défausse à son tour en partie sur les créateurs de pages et groupes (comme nous), leur demandant de faire la police, la justice et la censure.

Le Courrier et les réseaux sociaux

En prime abord, si votre commentaire a été enlevé d’une de nos pages et groupes, ou si un avertissement a été mis en commentaire de votre post, vous pouvez toujours essayer de comprendre pourquoi, le modifier et/ou l’enlever. Si au contraire vous interpellez Le Courrier des Amériques, Le Courrier de Floride ou autres, il y a alors de très fortes chances pour que vous soyez immédiatement banni : nous ne discutons pas sur les réseaux sociaux (sauf si nous en avons envie).

Personne n’est obligé de nous suivre sur les réseaux sociaux. Nous mettons également des groupes à disposition des personnes qui souhaitent discuter ensemble sur Facebook. Ces pages et groupes sont soumis à notre ligne éditoriale (si vous commencez à parler de pêche à la crevette au Japon vous risquez de ne pas y rester longtemps), mais aussi soumis aux règles de Facebook, et bien évidemment aux lois des Etats-Unis d’Amérique. Par ailleurs, et même si nous n’y sommes pas assujetis, nous ne souhaitons pas spécialement non plus contrevenir aux lois françaises ou canadiennes (pays où nous comptons un grand nombre de lecteurs)

Notez bien qu’il nous est arrivé AUSSI de dénoncer ce qui nous semblait être des censures de la part de Facebook. Néanmoins, nous y sommes sur Facebook. Nous ne savons pas si dans 10 ans nous accepterons toujours le règlement de Facebook, et nous en tirerions alors les conséquences. Mais pour le moment c’est le cas, nous y sommes, et nous devons appliquer le règlement de Facebook. Si vous ne l’appréciez pas, nous vous conseillons de quitter Facebook.

Le règlement de Facebook

Le Courrier n’est pas en charge des règles de Facebook. Etant le principal vecteur de fausses nouvelles (« fake news ») de la planète, Facebook est de plus en plus obligé de tenter de les contrôler et de tenter de les bannir. De notre point de vue c’est impossible et ça ne le sera jamais. Mais les lois de certains pays l’y contraignent, en théorie. En conséquence, les fausses nouvelles les plus dangereuses et inquiétantes lui sont des cibles privilégiées à enlever.

Voir les standards de Facebook contre les fausses nouvelles

Le Courrier et les fausses nouvelles inquiétantes

Parmi ces fausses nouvelles, il en est surtout deux sortes qui sont (parfois) publiées en commentaire de nos articles, ou bien dans les groupes : en relation avec le coronavirus covid-19 et en relation avec les ouragans (notamment pour nos pages et groupes de Floride, bien évidemment).

Il y a deux sortes de fausses nouvelles : sous forme d’information, ou sous forme de négation d’une information.

Généralement quand nous les localisons, alors nous avertissons aimablement mais fermement les auteurs de ces fausses nouvelles inquiétantes. Dans 99% des cas, nous recevons en retour une pluie d’insultes et de accusations de « censure » (qui nous font regretter d’avoir perdu du temps en pédagogie).

Nos sources pour les ouragans et le covid-19

– Pour les ouragans : nos sources sont toujours directement ou indirectement basées sur les analyses du National Hurricane Center (NHC) de Miami, seule agence gouvernementale à envoyer des avions et drones au sein des phénomènes cycloniques de la zone caraïbe. Nous précisons « indirectement » car parfois nous citons les médias dont nous savons qu’ils s’appuient sur les prévisions du NHC : Miami Herald, Sun Sentinel ou les télévisions du sud Floride, habituées à traîter ce genre d’informations sensibles.

Nous nous autorisons aussi à utiliser les informations de l’agence gouvernementale Météo-France, qui travaille aux Antilles de concert avec le NHC. Il nous est arrivés à plusieurs reprises de citer le quotidien France-Antilles qui s’appuie sur Météo-France (et donc le NHC, puisqu’ils travaillent ensemble). France-Antilles est de toute évidence assez rompu à ce genre d’exercice, les Antilles françaises étant souvent en « première ligne » quand un ouragan arrive.

– Pour les pandémies (comme le covid-19) : de même nous prenons les informations auprès des agences gouvernementales, notamment le CDC américain, ou bien auprès de médias dont nous savons qu’ils prennent leurs informations à la même source.

Voir ce que dit Facebook par rapport aux fausses infos sur le covid-19

Qui décide de la vérité ?

Dans les pays occidentaux (dont les USA, Canada et France) les gouvernements centraux et locaux sont élus par les citoyens. Ce sont ces gouvernements qui organisent les agences spécialisées dans les ouragans, épidémies etc…. Si une personne n’apprécie pas les informations émanant des gouvernements ou de leurs agences, elle a tout le loisir de voter contre eux durant les prochaines élections. Le Courrier n’est ainsi pas fondé à remettre en question la dangerosité de ces phénomènes telle que décrite par les gouvernements et/ou leurs agences.

Le Courrier n’est pas non plus fondé à être un lieu de débat sur le sujet d’où émanerait une quelconque « vérité ». Nous sommes des « messagers », et ce n’est pas parce que nous relayons une information qu’elle nous intéresse. Par ailleurs, de notre point de vue (mais ce n’est ici qu’un point de vue) (comme quoi on en a parfois aussi) les réseaux sociaux sont les pires endroits pour débattre de sujets scientifiques.

En cas d’urgence et de danger, notre devoir est simplement de souligner le mieux possible l’urgence et le danger, et de surtout ne pas perdre du temps à débattre avec des haters qui prétendent l’inverse.

Notez bien : les médias peuvent aussi – c’est leur droit et parfois leur devoir – s’opposer à une information gouvernementale (ou autre), quand ils sont fondés à le faire. En matière d’ouragans ou de virus, il faut alors que les médias disposent de journalistes scientifiques spécialisés. Il existe des revues spécialisées par exemple qui disposent de telles équipes. C’est beaucoup plus rare dans les médias généralistes, et ce n’est évidemment pas le cas du Courrier.

Constats sur les diffuseurs de fausses nouvelles : dans la quasi-totalité des cas, les « haters » en question (puisqu’il s’agit de cela) suivent un agenda politique, qu’ils opposent de manière hostile au reste du monde. Et c’est dans ce cadre qu’ils postent des fausses nouvelles. Il s’agit donc souvent de quelque chose de maladif. Le phénomène des haters est relativement bien étudié et parfois, quand plusieurs commentaires négatifs s’alignent en quelques minutes sur Facbook, il est possible de voir que la personne qui a débuté cette « chaîne » est un hater habituel, qui a ensuite été suivi par d’autres haters, ou de simples… suiveurs. Car il y a aussi parfois des personnes faibles d’esprit, et c’est pour cela que, souvent, nous commençons par un avertissement, afin de ne pas isoler plus encore ces personnes qui ne le méritent pas forcément.

La liberté d’expression et les illégalités

Depuis l’existence du premier tribunal de la planète, les juges doivent malheureusement réprimander les « bavards ». Leur langue n’est pas alors coupée par les juges, et ils peuvent donc continuer de s’exprimer comme ils le souhaitent : en Occident la liberté d’expression est permise. Mais, si libre soit-elle, la parole peut être vectrice de délits et de crimes reconnus dans tous les pays du monde. Nous venons de longuement parler des fausses nouvelles dont les réseaux sociaux ont obligation de se débarrasser, contraints par les lois de certains pays. Mais il y a d’autres illégalités communes à tous les pays qui viennent limiter partout dans le monde la liberté d’expression  : harcèlements de toutes sortes, diffamations, dénonciations calomnieuses, incitations à des haines de différentes sortes, atteintes à la vie privée, droit à l’image, violation de la propriété intellectuelle etc etc…

Ainsi, dans le « monde libre » on peut dire ce qu’on veut… mais si cela crée du tort à quelqu’un qui ne l’a pas mérité… il peut exiger de vous une réparation, tout comme le procureur du lieu.

Heureusement, Le Courrier n’a pas tous ces crimes et délits de commis sur ses pages, mais nous avons dû tout de même nous séparer de personnes en raison de propos diffamatoires. La plupart du temps il s’agissait de propos à l’encontre d’une personnalité politique.

On a vu par exemple des personnes se prétendant socialement « élevées » traiter un politicien de « pédophile », et ne se doutant pas que, ce faisant, c’étaient elles qui devenaient délinquantes (et donc pas souhaitées du tout sur nos réseaux).

Puis-je être poursuivi en diffamation aux Etats-Unis pour des propos sur Facebook, internet ou ailleurs ?

Les conséquences pour les personnes bannies

Les personnes qui ne savent pas se tenir en société sur les réseaux sont ainsi souvent averties par nos soins, puis « bannies » des pages (c’est la seule solution laissée par Facebook), alors que sur les groupes elles peuvent être temporairement suspendues. Comme dit plus haut, souvent les personnes ne supportent pas l’avertissement et « s’auto-bannissent » après avoir ainsi été contrariées. Elles réduisent alors leur espace social, qui va de plus en plus se limiter aux personnes qui pensent exactement la même chose qu’elles. Quand on vient revendiquer la « liberté d’expression » ou même parfois se dire « contre la pensée unique », c’est tout de même un peu curieux…

Les médias et le « droit à l’erreur »

Nous appliquons donc sur Facebook les lois et règlements appropriés. Néanmoins, les médias ont toujours eu « droit à l’erreur » depuis leur fondation et, ainsi, si vous observez qu’involontairement nous sortons de la ligne définie ci-dessus, vous pouvez bien entendu nous le faire savoir. Mais ce n’est encore jusqu’à présent jamais arrivé : nous respectons la liberté d’expression, nous combattons la censure, et nous déplorons que ces concepts fondamentaux de nos sociétés occidentales soient trop souvent mal compris : la liberté d’expression est encadrée par la loi afin de ne pas devenir un délit… ou un crime. Peut-être l’an prochain aurons-nous envie, au Courrier, de devenir complice de ce délit ou de ce crime… mais en tout cas… pas aujourd’hui.


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