Acheter une franchise aux Etats-Unis : tout ce qu’il faut savoir !
Oui, il n’est pas obligatoire de monter une enseigne de toutes pièces pour réaliser un investissement efficace aux Etats-Unis.
Les Américains apprécient beaucoup les chaînes et chacun s’accorde pour dire qu’il y a encore beaucoup de place pour en développer. Il y a déjà des milliers de chaînes, et un million de franchisés, mais aux Etats-Unis, dès qu’une enseigne fonctionne, son propriétaire tente de la cloner autant que possible. En tout cas, investir sur une entreprise qui tourne déjà, et pourquoi pas une franchise en plein essor, ça peut être une bonne manière pour obtenir en quelques mois un visa « E-2 » ou « EB-5 » (investisseur) pour les Etats-Unis. Vous capitalisez alors sur du solide, que vous n’avez pas vous même inventé, mais tout en restant votre propre patron. Vous avez le choix : lancer une enseigne connue dans un nouveau quartier ou mall, ou bien tenter un peu plus l’aventure en dénichant un concept novateur de franchise. Vous pouvez aussi jouer la « French Touch » : certaines franchises françaises fonctionnent très bien aux USA, dans la restauration, le vêtement ou autres.
Voir aussi :
– Les agents immobiliers français et francophones aux Etats-Unis
– Notre Guide de l’investissement et de l’immobilier aux Etats-Unis
– Le vocabulaire et les termes employés dans l’immobilier aux Etats-Unis
COMMENT DETECTER UNE BONNE FRANCHISE
Mais – on n’a rien sans rien – il y aura beaucoup de dossiers à étudier avant de devenir sereinement franchisé. La base, c’est que tout (dans le contrat qui vous est proposé) est rédigé pour protéger l’intérêt du franchiseur. Et c’est bien normal : c’est lui qui propose. La loi protège tout de même l’intérêt du franchisé : mais c’est à vous de faire en sorte que ça se passe bien.
Attention au rêve américain (et, comme pour les autres commerces, il n’est pas rare de voir des franchises être revendues chaque année à un nouvel investisseur. Apparemment la loi trouve aussi ses limites dans la crédulité des acheteurs !).
En tout cas, si votre rêve est d’acheter des McDonalds en Floride ou des « Subway » en Californie : vous ne serez pas les premiers ni les derniers à faire fortune de cette façon-là aux Etats-Unis ! Restauration, salles de sports, salons de coiffure, hôtels : vous trouvez de tout et pour tous les montants !
La meilleure manière, c’est de travailler avec de bons avocats d’affaires, des avocats d’immigration habitués aux visas « E », et un expert-comptable qui s’y connaisse dans l’accompagnement des nouveaux investisseurs, mais aussi un bon « business broker » pour le local commercial. Faites leur vérifier tout ce que le franchiseur vous transmettra.
Via Google, de nombreux sites internet sont là pour vous présenter les dernières tendances. Selon eux ! Ca ne veut pas dire qu’ils ont tort. Le magazine « Entrepreneur » a un classement en ligne des « 500 meilleures franchises » et des montants d’investissement nécessaires pour acquérir une unité. Forbes a un classement des « meilleures et des pires ».
Mais, il vous faudra venir vérifier sur place, car à distance c’est un peu difficile de croire sur parole les chiffres qu’on vous présente. Vous pouvez élaguer, affiner, détecter, mais rien de tel, au final, que de venir faire du terrain, découvrir l’entreprise, enquêter, rester stationné durant une journée entière à compter les clients devant un magasin de la marque, mais aussi les passants dans la rue où vous souhaitez vous implanter ! Car il n’y a pas que le concept qui compte : la zone de chalandise est également capitale. D’ailleurs (et c’est le plus important) les lois ne sont pas les mêmes d’un Etat à l’autre (ni les fiscalités locales).
Somme toute, même si ça peut aller vite, il ne faut jamais se précipiter. Il n’y a pas de mystère : une bonne étude de marché, de la zone de chalandise, et du dossier FDD (voir ci-dessous) : dans ce cas,
acquérir une franchise sur un marché comme les Etats-Unis peut la plupart du temps s’avérer très intéressant et efficace.
Le Bon conseil de Gwendal Gauthier
Directeur du journal Le Courrier des Amériques :
« N’oubliez jamais de visiter le siège de la franchise avant de prendre votre décision finale. Cette étape, souvent appelée ‘Discovery Day’, est cruciale pour évaluer la culture de l’entreprise et s’assurer que vous vous voyez travailler en partenariat avec eux sur le long terme. Ce contact direct avec l’équipe dirigeante peut faire toute la différence dans le succès de votre projet. »
COMMENT CA MARCHE
Vous aurez, comme partout sur la planète, à payer un droit d’entrée dans le groupe, puis des redevances mensuelles la plupart du temps basées sur un pourcentage du chiffre d’affaires. Il faut aussi compter des frais pour la publicité commune des franchisés, etc.
Les franchises sont régies par les lois de la Federal Trade Commission. Au moins 10 jours avant la signature du contrat le franchiseur doit vous fournir le « Franchise Disclosure Document » (FDD), un dossier très épais présentant des centaines de points importants à connaître sur la franchise : montant et modalités du droit d’entrée, zone d’exclusivité, état du marché, méthodes d’achat et d’approvisionnement des produits, mais aussi des détails important sur la liste des franchisés, ceux qui ont quitté le réseau durant les dernières années
(et leurs coordonnées), etc.
Il faudra aussi convaincre le franchiseur que vous avez le bon profil pour intégrer son réseau ! Si vous êtes sous visa « E » : il y a des dispositions pour que le contrat soit sous réserve de l’obtention de votre visa, mais encore une fois ce n’est pas très compliqué, et c’est souvent assez rapide.
ET DEVENIR FRANCHISEUR ?
Si c’est vous qui souhaitez franchiser votre marque après de premières tentative réussies, alors là rien de plus facile. Certes il vous faudra du talent pour vous vendre, mais pour le reste, il y a des sociétés aux Etats-Unis qui s’occupent de tout pour les franchiseurs afin que vous puissiez pour votre part continuer à faire votre métier sereinement, sans vous poser de question, pendant que d’autres s’occupent du développement de votre marque !
Voir aussi :
– Les agents immobiliers français et francophones aux Etats-Unis
– Notre Guide de l’investissement et de l’immobilier aux Etats-Unis
– Le vocabulaire et les termes employés dans l’immobilier aux Etats-Unis
– Floride : pour lire le Guide de l’investissement et de l’immobilier en Floride, cliquez ici !