Le Puy-du-Fou récompensé à Orlando : Trois questions à Philippe de Villiers
Philippe de Villiers, ancien ministre, préfet, député et président du conseil général de Vendée, est venu à Orlando le 18 novembre où il a remporté pour le Puy-du-Fou « l’Applause Award », plus haute distinction pour les parcs d’attractions. Retiré de la vie politique il y a quelques années suite à un cancer (guéri) le président du Puy-du-Fou répond à nos questions :
Le Courrier de Floride : C’est la première fois que le Puy-du Fou reçoit un tel prix !?
Philippe de Villiers : Oui, c’est une nouvelle consécration pour notre parc, qui plus est dans la capitale mondiale des parcs d’attractions qu’est Orlando. C’est une reconnaissance pour le Puy-du-Fou qui offre aux visiteurs des spectacles très différents, basés sur l’histoire, la mémoire. J’espère que les francophones des Etats-Unis viendront nous visiter pendant leurs vacances en France ! Le Puy-du-Fou peut être un lien formidable entre les enfants expatriés et l’histoire de leur pays.
Le CDF : Vous venez aussi de publier « Le Roman de Jeanne d’Arc ». Pensez-vous que cette lointaine histoire de France devrait guider les pas des Français d’aujourd’hui ?
PdV : Il est des constantes politiques, géographiques, qui nous ont apportés malheurs et bonheurs durant des siècles, et que nos contemporains ne devraient pas ignorer. La connaissance de l’histoire évite de répéter constamment les mêmes erreurs. Dans notre passé commun, nous avons aussi des exemples de surpassements incroyables. Jeanne fait partie de ces miracles français qui donnent à la fois fierté et espoir dans notre pays. Personne n’est jamais resté insensible à l’écoute de son histoire.
Le CDF : Vous vous êtes retiré de la vie politique, mais… vous la commentez encore souvent !?
PdV : Je suis comme chaque Français, à la fois attentif à ce qui se passe et intéressé pour apporter idées et solutions quand cela se présente. Simplement je ne suis plus en « compétition électorale ». J’ai repris une certaine liberté, mais sans changer les lignes politiques que j’ai défendues par le passé. Beaucoup de Français me trouvaient trop « alarmiste » sur l’Europe, l’économie ou l’immigration. Je crois que j’avais juste un temps d’avance : l’actualité est malheureusement en train de me donner raison.
Philippe de Villiers : Le Roman de Jeanne d’Arc (Albin Michel).
Super, Gwendal!
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