Québec : Le Parti Québécois a trouvé son Jeanne d’Arc !
Petite révolution à la fois au Québec et au Parti Québécois (PQ) avec l’élection à la tête du PQ de Pierre-Karl Péladeau (PKP). Le magnat des médias Québécois avait lâché l’an passé la présidence de son groupe Québécor (Le Journal de Montréal, de Québec etc…) afin de se présenter – à la surprise générale – aux élections législatives dans la Belle Province. Il avait alors créé un séisme politique, tant sa popularité est importante, et l’idée qu’il avait mis en avant très sensible : « je souhaite donner un pays à mes enfants », avait-il répondu en début de campagne à un journaliste. Or la question du « pays » semblait tranchée depuis le deuxième référendum sur l’indépendance en 1995, lors duquel les souverainistes avaient perdu à 50 000 voix près. Depuis lors, le Parti Québécois ne parlait plus guère « d’indépendance ou de « pays ». Une grande mobilisation contre le PQ et l’arrivée de Péladeau avaient fait perdre le gouvernement au PQ lors de ces législatives de 2014, et le parti devait donc cette année choisir entre un maintien de sa ligne progressiste, et l’option très indépendantiste portée par PKP. Or c’est Pierre-Karl Péladeau qui l’a très largement emporté (58% des voix au premier tour) se donnant une majorité confortable pour remettre le PQ sur un cap indépendantiste. Durant son discours le soir de sa victoire, le nouveau chef du PQ a commencé par faire mentir ceux qui assuraient qu’il était un moins bon orateur que sa femme (Julie Snyder, présentatrice vedette de la télé). Péladeau a pris de l’altitude, discourant en homme d’Etat, et ne laissant rien au hasard. Il s’est voulu rassurant avec le gouvernement canadien, en précisant que l’indépendance ne se ferait pas contre quelqu’un, mais pour les Québécois. Il s’est aussi posé en rassembleur de son camp, en précisant que le PQ resterait un parti de « progrès ».
Alors, PKP peut-il a lui tout seul changer la donne ? Certains en doutent au Québec. Néanmoins, il est l’un des plus brillants chefs d’entreprises, et son élection invalide la théorie souvent entendue qui voudrait que le camp de l’économie soit forcément canadienne. Il entend bien prouver que, pour lui, un Québec indépendant n’en serait pas du tout plus faible économiquement. En tout cas le « fait français » sera dorénavant au cœur des campagnes politiques « péquistes », et l’élection de PKP a soulevé une émotion non-feinte, tant chez les indépendantistes que chez leurs opposants.
Son discours de victoire :
https://www.youtube.com/watch?v=v0r78jOPgQM&w=610&h=425
Je suis moi-même un snowbird indépendantiste ayant très bien saisi le message reçu lors de Meech. Tous ceux qui ont suivis le débat des Chefs lors de la campagne pour l’élection d’avril ’14 auront vus l’ex-P.M. Mme Marois être démonisée par deux hommes utilisant un discours misogyne et sans aucune civilité à son égard.Elle fut traitée de nulle,et que tout son travail antérieur était à reprendre parce que mal fait(textuellement par le Dr Couillard). Pourtant ,elle avait dirigée 14 ministères et avait fait de bonnes choses; pensons seulement au programme des garderies ,son initiative qu’on veut étendre aujourd’hui à l’ensemble du Canada(NPD).Ils l’ont tellement abaissée qu’elle perdit même son siège de députée mais elle est sortie avec dignité laissant une prime que bien d’autres empochent.Elle avait recrutée PKP qui ramène l’option à l’avant-plan,sa principale raison de son implication.Il est très clair sur ce point et personne ne l’a qualifié à date de caribou. Les hommes sont très sarcastiques et durs en politique et une femme moins agressive qu’eux ne l’a pas facile. Et bien là,le P.Q. aura son « goon » sur la glace pour affronter les attaques des élèves du style Fournier,une façon de faire de la politique qui semble vouloir se perpétuer.Beaucoup d’autres acteurs ,dont J.J. Nantel sur You Tube s’affairent à démontrer(45 clips) les avantages de finaliser un divorce de l’union forcée dont la séparation est évidente dans les faits.Tous les P.M. ont refusés de signer le rapatriment unilatérale de la Constitution qu’on nous a enfoncé dans la gorge sans notre accord et dont la formule d’amendement fut prévue tellement imperméable que personne n’oserait s’y mouillée.On n’a pas signé une carte de membre de ce Club.Toutes les provinces anglophones y ont ajoutées un cadena que toute modification devrait être entérinée par un référendum dans chacune d’elle. La province(en latin : pro victis qui= pour vaincus) de Québec ne se reconnait plus dans cet ensemble sous le multiculturalisme instauré pour diluer la fibre nationaliste de sa Nation :un peuple qui ne sait pas mourir. Tous savent que s’ils choisissent de s’allonger que ça meure longtemps un peuple et que c’est dur de voir les autres s’essuyer les pieds sur le tapis des éfouerrés.Nous vivrons bien mieux en bons voisins qu’en concubinage non officialisée. Comme en amour,quand ça ne marche plus,on se quitte de façon civilisée.