Jacques Brion (USA) : « Les Français éliront François Fillon président de la République »
Ancien président de la Chambre de Commerce Franco-Américaine de Miami, créateur des French Weeks, Jacques Brion est le responsable de la campagne de François Fillon aux Etats-Unis. Il a soutenu le candidat quand personne ne le donnait gagnant… et il croît fermement en sa victoire.
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LE COURRIER DE FLORIDE : Vous avec commencé à 1% dans les sondages pour la Primaire, puis vous avez été donné gagnant de la Présidentielle, avant de redescendre… Pas facile cette campagne ?
Jacques BRION : Non, pas facile, car polluée par ce qu’il est convenu d’appeler les affaires et qui ne sont rien moins qu’un complot destiné à abattre François Fillon, non pas dans les urnes, comme la démocratie le voudrait, mais par des manœuvres indignes. François Fillon ne cédera pas à cette cabale. Laissons la justice trancher.
LE CDF : Les expatriés aux Etats-Unis semblent tout à la fois inquiets par la situation en France, mais aussi partisans de solutions très libérales, et nombre d’entre eux sont tentés par un vote pour Emmanuel Macron. Qu’avez-vous envie de leur dire ?
J.B : Bien sûr, la plupart des Français vivant aux Etats-Unis sont d’adeptes fervents de la valeur » Liberté » qui est au coeur du projet de François Fillon. Monsieur Macron n’est pas un libéral. Il est l’exemple caricatural du « radical socialiste » du 20ème siècle. Faire plaisir à tout le monde. Ne pas déplaire. Monsieur Hollande a engagé trois de ses enfants spirituels dans cette présidentielle. Il joue « placé ». Monsieur Macron est l’un des trois avec Benoît Hamon et Jean-Luc Melenchon. Et il prétend jouer les « modernistes » : Corinne Lepage, Robert Hue, Alain Madelin, Jacques Attali, Alain Minc, Philippe Douste-Blazy… et j’en oublie. Vous avez dit renouvellement ?
LE CDF : Les candidats à la Présidentielle ne se pressent pas plus qu’il y a 5 ans pour adresser des messages à destination des millions de Français de l’Etranger. Sont-ils vraiment bien considérés en métropole ?
J.B : Vous avez raison. La faute est partagée. D’abord les politiques français ne comprennent pas l’immense apport à la France des Français établis à l’étranger.
Nous sommes l’avant-garde de l’économie Française qui ouvrons les marchés. Nous sommes les ambassadeurs inlassables de la langue française et de la culture française dans le monde. Et puis, parce que nous vivons ailleurs, nos expériences, nos points de vue peuvent être porteurs d’innovation… Peine perdue ! Mais, notre erreur, c’est notre trop faible poids électoral. Français de l’étranger, inscrivez vous sur les listes électorales de votre consulat et…votez ! Disons cependant à notre décharge qu’en 2017, le gouvernement refuse aux Français de l’étranger le vote par internet. Le gouvernement désire-t-il vraiment que nous votions ?
LE CDF : Quels sont les principaux points mis en avant par François Fillon pour les Français de l’Etranger ?
J.B : Des mesures fiscales telles que l’abandon de l’assujettissement à la CSG-CRDS des revenus du patrimoine des Français de l’étranger et puis, et surtout, des mesures favorisant l’enseignement du et en Français .
LE CDF : Quelle est votre plus grande crainte pour cette élection ?
J.B : Je n’ai aucune crainte. J’ai une confiance totale, absolue, dans le bon sens des Français. Ils éliront François Fillon président de la République. Commencera alors une étape clef : doter François Fillon d’un parlement loyal et convaincu. A nouveau, je serai à ses côtés.
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