Regain de radicalisme militant aux Etats-Unis
Depuis 8 ans, avec la création des Tea Parties hostiles à Barack Obama, le radicalisme militant s’est petit à petit accru aux Etats-Unis, pour prendre des proportions assez importantes durant la campagne Présidentielle de 2016, puis après l’installation du président Trump en 2017.
Si les mouvements « not my president » n’ont pas vraiment duré, non seulement l’impact de la remarquable et très à gauche campagne de Bernie Sanders se fait toujours sentir, mais les associations radicales, de gauche comme de droite, ont également renforcé leurs actions, à l’intérieur comme à l’extérieur des universités.
L’Alt-Right (droite radicale alternative) est fortement mobilisée pour soutenir le président Trump, et l’extrême-gauche est très présente et organisée. La Californie est comme souvent le berceau de mouvements radicaux, et l’université de Berkeley, par exemple, est devenue totalement hors de contrôle. L’organisation d’une réunion publique en présence d’un sulfureux journaliste « alt-right », Milo Yiannopoulos, a été le point de départ de mobilisations militantes de la gauche avec des flambées de violence ; des banques et des policiers se faisant attaquer lors des manifestations.
Le 14 juin, un partisan de Bernie Sanders a ouvert le feu à Washington sur des élus républicains s’entraînant au base-ball, blessant plusieurs personnes, dont le « whip » Steve Scalise, n°3 de la Chambre des Représentants et élu de Louisiane.
Par ailleurs, de nouveaux acquittements de policiers ayant tiré sur des personnes de couleur désarmées dans un passé récent, devrait aussi renforcer la contestation en provenance de mouvements militants comme Black Lives Matter, très remarqué depuis deux ans.
Un commentaire