Critique / American Crime Story – The Assassination of Gianni Versace : moins indispensable que la Saison 1
La saison 2 d’American Crime Story vous emmène dès ses premières secondes à Miami Beach en 1997 sur les marches de la Villa Casaurina alors que le plus célèbre des couturiers italiens quitte son domicile floridien pour la dernière fois de sa vie.
Rappelons que la Saison 1 ramenait pour sa part le spectateur – de manière passionnante – au cœur de l’épopée judiciaire d’O.J Simpson ; un marqueur dans l’histoire des Etats-Unis et dans les rapports interraciaux de ce pays. La saison 2, elle, explore la manière dont la communauté gay à traversé les « années sida », à travers deux portraits parallèles : le couturier italien et son meurtrier américain. Ce dernier est un jeune tueur en série californien avec un (très gros) problème d’identité. Le début de la saison 2 peut paraître brutal (cinq victimes), mais l’effroyable portrait de l’assassin se met en place progressivement et livre une réalité – certes marginale et dérangeante – mais néanmoins complexe et intéressante. Les comédiens sont bons, y compris Penelope Cruz dans le très blond rôle de Donatella Versace. Cette saison 2 est moins indispensable que la première, mais c’est tout de même intéressant.
Un commentaire