Bricoler votre Droit sur internet : En Floride on peut perdre en gagnant!
L’essor de la « legaltech » qui inquiétait beaucoup de monde il y a 3 ans (voir Le Courier de Floride de novembre 2016), ne s’est pas encore réalisé.
Comme prévu, toutes ces technologies ne sont pas encore à point, et on est toujours loin d’avoir face à nous des « robot-juges ». En même temps, ces technologies existent et, sans doute, elles vont continuer à se développer, à évoluer, et, bien sur, à s’améliorer. Mais, elles n’en sont pas encore là. L’existence de sites web qui produisent des documents, des contrats, des statuts de société, peuvent être utiles, mais , mal appliquées, elles peuvent créer des catastrophes.
On peut aujourd’hui accéder en ligne, plus que jamais et sans beaucoup de difficulté, à tous les textes de lois. Pourtant, savoir lire est une chose, mais savoir rechercher, interpréter et appliquer la loi pour ses propres besoins quotidiens, c’en est une autre très distincte. Cela ne veut pas dire qu’agir soi-même est toujours voué à l’échec, mais des instances, comme l’exemple d’une bonne dame allemande (élevée en Allemagne de l’Est) qui a su prévaloir dans une action de divorce qu’elle défendait contre un gros cabinet américain, sont des cas rares.
Le plus souvent, il y a beaucoup de risques à bricoler la défense d’un litige, sans parler du temps perdu. Il faut quasiment toujours beaucoup plus de temps pour le justiciable, que pour un avocat, afin d’étudier tout ce qu’il faut afin de se mettre à la hauteur de l’enjeu. Sans parler du stress apporté par la peur d’oublier quelque chose.
Mais, mis à part ces risques d’échec en cas d’auto-représentation, même si l’on est en droit de le faire, il y a aussi un « risque de succès », au moins en Floride.
Dans certains instances, en effet, la clause d’un contrat en litige, ou bien le texte d’une loi qui régit le litige, permet à la partie qui prévaut de récupérer… les honoraires de l’avocat.
De telles dispositions ont l’effet de mettre les parties sur un pied d’égalité, évidemment dans le cas d’un contrat pour répartir les risques entre les contractants, mais aussi, pour soutenir une partie défavorisée, comme par exemple dans le cas d’un employé qui porte plainte contre son employeur pour des questions de salaires impayés.
La jurisprudence indique que les honoraires d’avocat sont récupérables uniquement pour la partie qui a vraiment saisi un avocat.
Si vous ne voulez plus bricoler votre droit, appelez Me. David S. Willig au 305-860-1881 !
David S. Willig
2837 SW 3rd Ave, Miami, FL 33129 – www.floridavocat.com
Tel : +1 (305) 860-1881 Interlawlink@aol.com