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Un nouveau scandale pour Facebook après une enquête du Wall Street Journal

Le journal le plus vendu des Etats-Unis, le Wall Street Journal, vient de divulguer une enquête, mais aussi des documents internes de Facebook (1). Le quotidien en tire comme conclusion que Facebook a connaissance de problèmes extrêmement graves et chercherait pas (ou pas vraiment) à les corriger. Un scandale de plus

L’enquête est constituée de quatre grande parties : 

– « Facebook dit que ses règles s’appliquent à tous. Les documents de l’entreprise révèlent une élite secrète qui en est exemptée. »

– « Facebook sait qu’Instagram est toxique pour de nombreuses adolescentes, selon les documents de l’entreprise. »

Mise à jour : jeudi 30 septembre le Sénat des Etats-Unis a questionné sur ce « volet Instagram » Antigone Davis, responsable de la sécurité de Facebook.

– « Facebook a essayé de faire de sa plate-forme un endroit plus sain. Mais au lieu de ça, c’est devenu pire. »

– « Les employés de Facebook signalent les cartels de la drogue et les trafiquants d’êtres humains. La réponse de la société est faible, selon les documents. »

Le 18 septembre, Nick Clegg (Vice President of Global Affairs de Facebook) a répondu. (2) La réponse est beaucoup trop courte pour être crédible. « Au cœur de cette série d’articles se trouve une allégation tout simplement fausse : que Facebook mène des recherches puis les ignore systématiquement et volontairement si les conclusions sont gênantes pour l’entreprise. »

Il assure encore que le travail de Facebook « n’est pas aidé quand on adopte une vision délibérément déséquilibrée de faits plus larges. Par exemple, suggérer que la désinformation a en quelque sorte submergé notre réponse vaccinale COVID-19 ignore le fait le plus important : cette hésitation vaccinale parmi les utilisateurs américains de Facebook a diminué d’environ 50 % depuis janvier. » (…) « Nous rejetons fondamentalement cette dénaturation de notre travail et la contestation des motivations de l’entreprise.« 

Personne ne prétendra que Facebook fait tout mal, mais la société ne paraît pas (en tout cas avec cette réponse) mesurer la gravité des accusations, qui ne sont pas forcément plus faibles que celles de « l’affaire Cambridge Analytica ».


OPINION : Il est absolument incroyable que les gouvernements continuent d’imposer à Facebook (et autres plateformes) la gestion (privée) de la liberté d’expression. Les services publics vont devoir un jour où l’autre finir par imposer les constitutions et les lois (les même que pour les autres citoyens et entreprises) sur les plateformes internet.


– 1 – www.wsj.com/articles/the-facebook-files-11631713039

– 2 – https://about.fb.com/news/2021/09/what-the-wall-street-journal-got-wrong/

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