Floride : Va-t-il y avoir une baisse des prix de l’immobilier en cette année 2025 ?
Sur l’année 2025, c’est difficile à prévoir. C’est possible. Mais, si on fait des prévisions sur le temps long, alors bien sûr l’immobilier en Floride suivra la courbe de l’inflation ou de la déflation, s’il y en a une. Mais à priori l’inflation continuera (que ce soit de manière faible ou forte). Comme la moitié de la planète aimerait venir vivre en Sud Floride, et qu’un certain nombre de millions en ont les moyens, bien sûr il ne peut pas y avoir de baisse à moyen terme en Sud Floride. Une baisse temporaire, ou bien des ajustements du marché, pourquoi pas, mais pas plus.
Pour faire simple, si vous avez entendu parler de « la loi de l’offre et de la demande », c’est suffisant pour répondre aux rumeurs sur une baisse du marché de l’immobilier.
En dehors de la zone tropicale, pour ce qui est de Tampa Bay et d’Orlando, les prix ont monté très vite durant la crise de la Covid, et donc il y a désormais des ajustements. D’autant que trois ouragans durant l’année 2024 ont cassé le moral d’un certain nombre de personnes dans la région de Tampa Bay. Certes ces deux agglos ne sont pas en zone tropicale comme Miami, mais il ne faut pas rêver non plus à un effondrement du marché car la qualité de vie y est très appréciée.
Il peut aussi y avoir une baisse sur certains types de biens, mais certainement pas sur tout. Si les assurances augmentent trop en bord de mer, bien sûr ça aura un impact. Autre exemple : depuis deux ans certains propriétaires de condos anciens ont vu d’importants travaux être cumulés, car les assurances les y ont forcé. C’est donc circonstancié.
Pour rappel, en 2008 il y a eu une forte baisse des prix de l’immobilier en raison de la Crise des Subprimes et, la conséquence, c’est que… toute la planète s’est ruée sur la Floride, faisant remonter les prix.
Sylvain Perret de la société Objectif USA, confirme : « À part un accident économique, difficile à prévoir, il n’y a rien qui indique une vraie baisse à venir. Un ralentissement, oui, possible mais d’ampleur très mesurée. Il n’y a rien de commun avec 2008 par exemple ».
Certaines rumeurs un peu plus marginales (sauf dans les médias canadiens) font état d’une baisse des achats immobiliers par les Canadiens. De même, quand il y a des baisses elles sont temporaires (et pas liées aux déclarations du président américain) (mais uniquement dues à l’économie). Mais si, juste pour donner un exemple, la moitié des Snowbirds québécois vendaient leur bien la même année, ça n’affecterait en rien les prix de l’immobilier en Floride. Certes, à Hollywood les Québécois sont les plus nombreux, mais il faut raison garder : ils ne représentent (malheureusement) probablement pas 1% des propriétaires de Floride. Et la Floride continue de gagner des centaines de milliers d’habitants chaque année…
Les Snowbirds Canadiens arrivés à un (trop) grand âge ont toujours revendus leurs résidences de Floride à… de nouveaux Snowbirds, et vous verrez que ce n’est pas prêt de changer. Les Snowbirds de demain ne vont pas aller aller se prélasser durant l’hiver en Norvège, et la plupart n’ira pas non plus risque son argent en investissant dans un pays des environs potentiellement instable à un niveau politique, économique ou sécuritaire.
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