Donald Trump décide de mettre des droits de douane à 19% sur les ingrédients servant à fabriquer la poutine

Washington – Dans une décision qui risque de bouleverser les relations américano-canadiennes et, surtout, d’affamer des millions d’amateurs de gastronomie québécoise, Donald Trump a annoncé l’instauration d’un droit de douane de 19 % sur tous les ingrédients entrant dans la fabrication de la poutine.
« Les Canadiens profitent de nous depuis trop longtemps avec leurs frites, leur fromage en grains et leur sauce brune. On va mettre fin à cette escroquerie ! » a déclaré Trump lors d’un rassemblement en Floride. « Ils envoient leur meilleure poutine aux États-Unis, et nous, on en reste avec quoi ? Les frites de McDonalds sont bien meilleures, mais on ne peut pas lutter avec cette concurrence déloyale, c’est inacceptable. »
Le président américain, dont la politique commerciale a toujours oscille entre imprévisibilité et mesures protectionnistes radicales, a justifié sa décision en expliquant que « l’industrie fromagère du Wisconsin souffre » et que « la sauce brune devrait être produite uniquement aux États-Unis, car les Canadiens y mettent sûrement quelque chose pour nous endormir ».
Mark Carney monte au créneau
Le Premier ministre canadien fraîchement non-élu, Mark Carney, a immédiatement réagi en dénonçant une attaque frontale contre le patrimoine culinaire du pays. « La poutine, c’est plus qu’un plat, c’est un symbole de notre identité nationale. Nous ne laisserons pas une surtaxe de 19 % menacer nos traditions », a-t-il affirmé dans un discours solennel à Ottawa, devant un restaurant La Belle Province pris d’assaut par des citoyens inquiets.
Carney a promis un ajustement bancaire qui rassure la population, mais il aurait également évoqué des représailles commerciales en instaurant, à son tour, des droits de douane sur le ketchup américain, « juste pour voir la tête des Américains quand ils ne pourront plus en mettre sur leurs burgers ».
Un impact économique incalculable
Des experts estiment que cette taxe pourrait avoir des répercussions dramatiques sur les relations commerciales entre les deux pays. « Les États-Unis importent chaque année des tonnes de cheddar en grains du Québec. Une augmentation des prix pourrait conduire à une contrebande massive de poutine à la frontière », s’inquiète un analyste anonyme.
Face au tollé, Trump a laissé entendre qu’il pourrait reconsidérer la mesure, à condition que « les Canadiens ajoutent du bacon à la poutine et l’appellent Freedom Fries Gravy Supreme ».
En attendant, la panique gagne les amateurs de gastronomie québécoise aux États-Unis, et certains préparent déjà leur propre stock clandestin de fromage en grains.
Sur le groupe Les Snowbirds Québécois en Floride, Johnny Gratton déclare, radical : « c’est fini, je ne vais plus en Floride. En tout cas pas avant qu’il fasse froid. »
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