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Little Haïti devient le premier quartier officiel de Miami

Les quartiers de Miami ont tous des surnoms, mais jamais ils n’avaient encore été officialisés par la mairie. Pour Little Haïti, c’est désormais fait depuis la commission municipale du 26 mai. Désormais, le quartier à son appellation et ses frontières, avec une délimitation officielle. Il faut dire que les pressions ont été fortes par la communauté haïtienne de la ville qui ne pouvait que constater l’appétit des promoteurs et investisseurs pour ce quartier populaire très proche du luxueux Design District ou du très convoité Wynwood. Beaucoup de Haïtiens ont fait le déplacement ce jour-là à l’hôtel-de-ville et n’ont pas caché leur émotion, à l’image de Marleine Bastien, la très active président de l’association FANM (Fanm Ayisyen Nan Miami – Femmes haïtiennes de Miami).

Le site humoristique The Plantain a titré : « Little Haïti va être renommé Little Haïti » : www.theplantain.com/littlehaiti-lemoncity/

LES SOUCIS DU CULTURAL CENTER

Le Courrier avait évoqué ces derniers mois l’émoi qui entourait différents deux problèmes au Little Haïti Cultural Center, qui appartient à la mairie. Le premier par ordre chronologique était la disparition de la fameuse « Big Night », soirée dansante mensuelle. Que chacun soit réassuré, elle est remplacée par Sounds of Little Haïti, auquel vous pourrez assister le 15 juillet par exemple.

Deuxièe problème plus épineux : le licenciement de la très appréciée directrice Sandy Dorsainville, ayant entraîné des tensions entre la mairie et la communauté haïtienne. Il n’était pas expressément motivé, mais Miami Herald s’est procuré des copies d’email montrant (selon ce journal) que ce licenciement était intervenu au milieu d’une enquête pour corruption au Cultural Center. Le Herald précise néanmoins que rien n’incrimine Mme Dorsainville dans les emails qu’il s’est procuré. Sandy Dorsainville travaille aujourd’hui dans l’équipe du commissionner Keon Hardemon, mais le journal précise qu’elle aimerait retourner à son ancien poste.

Son licenciement avait choqué la communauté, qui avait au passage réclamé (par le biais de certaines de ses voix les plus connues) que le Cultural Center ne soit plus considéré comme un centre de quartier, mais comme un centre communautaire des Haïtio-Américains.

www.miamiherald.com/news/local/community/miami-dade/article75909747.html

 

Agent immobilier à Miami : Roger Pardo

Raynald Michel dentiste français, francophone, canadien, québécois à Fort Lauderdale en Floride

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