Miami devient-elle la capitale du porno aux USA ? Hot Girls Wanted !
Miami joue avec le feu et avec son image « hot ». Des « Cocaïne Cowboys » des années 1980, jusqu’aux gangstas d’aujourd’hui, le côté « spice » de la ville n’arrive pas à se départir de son penchant « vice ». Cette fois, c’est l’industrie du porno qui débarque !
L’an passé, un documentaire diffusé sur Netflix et baptisé « Hot Girls Wanted » (« jeunes femmes chaudes recherchées ») défrayait la chronique. Il suivait des jeunes femmes de 18 à 25 ans qui relataient leurs expériences de « performers » après avoir été recrutées par un producteur de films pornographiques de North Miami Beach. Recrutées bien souvent sur petites annonces, attirées par le pactole, elles y voient souvent une manière de s’affranchir du domicile parental. Grisées par leurs 5000 followers sur Twitter, ces jeunes « star du x » n’auront pourtant qu’une carrière de quelques semaines, et les conséquences seront souvent terribles. « J’avais écrit un article pour Glamour sur la pornification de la culture pop et comment les femmes étaient dépeintes« , raconte à Miami Herald la productrice du film, Rashida Jones. (…) L’industrie du porno, « c’est comme le Wild West : il n’y a aucune règle. » De quoi finalement regretter les années Playboy ! Le magasine existe toujours, mais depuis mars 2016 il a stoppé de publier des photos de femmes dénudées, après 62 années ininterrompues de ses célèbres « playmates ». Trop désuet face à l’industrie du hard.
RT Studio20LA: Day 3 of #CamCon with our lovely ladies having fun in the pool!! #miami #studio20LA #camgirl #Livec… pic.twitter.com/fzDnvp2AN6
— Cam Girl Business (@camgirlbusiness) 3 juin 2016
Alors pourquoi cette ruée du porno vers Miami ? Pour une raison assez lamentable. Suite à la naissance de Playboy, l’industrie s’était développée dans le sud de la Californie, autour de Los Angeles. Mais ces dernières années, des lois (en ce moment contestées) y ont interdit de tourner des films pornographiques sans préservatif. Résultat, une grande partie des entreprises ont mis les voiles vers Las Vegas, alors que d’autres débarquaient à Miami. Beaucoup de professionnels du tourisme regrettaient déjà l’image trop sulfureuse donnée par Miami, et qui n’est pas (ou plus) forcément méritée, mais là… ce n’est pas certain que ça arrange les choses, la pornographie d’aujourd’hui étant nettement moins glamour que les pages de Playboy…
Wrapping up an another successful #CamCon here in #Miami. Can’t wait to see everyone again next year! #studio20LA pic.twitter.com/jMOAo9U1vB
— Studio 20 LA (@Studio20LA) 3 juin 2016
Début juin, le (lui aussi très glam) hôtel SLS de South Beach a accueilli le « Cam Con », un autre aspect (croissant) de l’industrie pornographique, puisqu’il s’agit de la convention annuelle des « cam girls », ce filles qui vendent leurs charmes sur internet. Le phénomène a généré 2 milliards de dollars de chiffre d’affaire en 2015, et par exemple la star de LiveJasmin surnommée « LittleRedBunny » gagne jusqu’à 1 million de dollars par an. Mais, de même que pour l’industrie traditionnelle du « X », l’écrasante majorité des milliers de filles s’adonnant aux exhibitions… ne gagne que des queues de cerises : la compétition étant beaucoup trop rudes, et les cam-girls ayant beaucoup de mal à fidéliser leurs fans.
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