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Pas de vote électronique pour les Français de l’Etranger

Les 2,5 millions de Français expatriés ne pourront finalement pas voter sur internet pour les élections législatives de 2017 : le risque de cyberattaque serait trop élevé !

Matthias Fekl, secrétaire d’Etat en charge des Français de l’étranger l’a confirmé, contrairement aux précédentes élections législatives, les Français souhaitant voter vont ainsi devoir se rendre à l’urne, dans les bureaux de votes organisés par les consuls et les consuls honoraires.

Les interférences dans la campagne électorale américaine feraient craindre à l’administration des tentatives de piratages, et les logiciels ne seraient pas assez sécurisés pour pouvoir bien réaliser cette élection. Il faut rappeler qu’une annulation du scrutin sur le vote électronique entraînerait automatiquement l’annulation de la totalité des élections, une situation que l’administration ne peut pas se permettre. Quelle qu’en soit la raison, il s’agit d’une régression technologique évidente, et cette décision a été jugée « inacceptable » par Frédéric Lefebvre, député des Français d’Amérique-du-Nord, qui a lancé une pétition pour autoriser le vote électronique. Il faut dire que, parfois, les expatriés doivent faire de longs déplacements pour trouver une urne, s’ils n’habitent pas près d’un consulat.

Cette décision concerne uniquement les Législatives : pour l’élection présidentielle française d’avril/mai 2017, le vote électronique n’était pas prévu.

Au 31 décembre 2016, 1,78 million de personnes étaient inscrites au Registre des Français de l’étranger, soit une augmentation de 4,2% par rapport à 2015, qu’il faut toutefois relativiser : beaucoup s’étaient justement inscrits pour pouvoir voter cette année, et ils pouvaient s’inscrire pour la première fois via internet, d’où cette hausse. Comme quoi, internet ça peut servir. Et, ne pas pouvoir voter sur la toile, c’est tout de même peu glorieux pour les inventeurs du Minitel !!

(crédit photo : Magnus Fröderberg/norden.org / CC BY 2.5 dk)

 

Sebanda, François Delfosse, - assurances Etats-Unis Floride

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2 commentaires

  1. Comme les recours enregistrés dans la 1ere circonscription le montrent, le remplacement du vote par internet par le vote par correspondance (« VPC ») aboutira probablement à un effondrement de la participation, surtout au 2e tour, et a des risques significatifs d’annulation. En effet, à ce stade tardif, la procédure VPC exige l’envoi de matériel électoral (enveloppe de vote, bulletins, etc.) par courrier à tous ceux qui se sont préinscrits.

    Or, l’expérience de la législative de 2012 montre que, dans un scrutin à 2 tours, l’acheminement du matériel électoral a l’étranger ne pouvait pas fonctionner, même avec une période de 2 semaines entre les deux tours. Ce n’est pas pour rien que le sénateur Del Picchia avait soumis une proposition de loi (« PPL ») avant la législative de 2012 pour ramener le délai entre les 2 tours à 3 semaines, PPL rejetée.

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