Pour financer un achat immobilier à Miami et en Floride, « il est possible d’obtenir un prêt », explique Séverine Gualandi !

Vous souhaitez acheter une maison ou un appartement à Miami, Orlando, ou sur une jolie plage n’importe où en Floride : il vous faut savoir qu’il est possible d’obtenir un prêt aux Etats-Unis pour financer en dollars une large partie de votre achat immobilier ! Rencontre avec Séverine Gualandi, dont la spécialité est justement de faciliter l’emprunt aux investisseurs étrangers !
« Des milliards de dollars d’achats immobiliers sont opérés chaque année en Floride par des Français, des Canadiens et autres francophones qui n’ont ni visa, ni carte verte, ni credit score, ni numéro de sécurité sociale, et pourtant je pense que les trois quarts d’entre eux ignorent qu’ils auraient pu faire financer leur acquisition par un prêt en dollars. Et c’est aussi le cas dans les autres Etats des USA, puisque nous émettons des prêts pour des étrangers partout sur le territoire américain. » Et ça peut évidemment être très utile de faire un prêt, afin d’acheter un bien plus important, ou bien pour conserver des liquidités, « et puis tout simplement pour se substituer à votre banque d’origine qui, bien souvent, que ce soit en France ou au Canada, est la plupart du temps frileuse pour prêter de l’argent pour investissement à l’étranger. » On peut se demander pourquoi, vu la solidité du marché américain par rapport aux autres pays… « Souvent par simple ignorance du marché. On ne peut pas demander à tous les banquiers de connaître toutes les situations économiques de la planète, ou encore les différentes manières dont ils pourront récupérer leur prêt en cas de défaut de paiement…«
Il est donc possible pour des ressortissants étrangers d’emprunter aux USA pour différents types de délais, aussi bien sur cinq ans que sur plusieurs décennies, mais évidemment il faut quand même apporter des garanties. « On peut prêter jusqu’à 70% du montant, mais il faut donc que l’acheteur apporte 30%, et qu’il ait des garanties aux Etats-Unis ou dans son pays d’origine (Canada, France…) pour rembourser son prêt : preuves de revenus, évaluations de propriétés, rapports fiscaux, ou états financiers de ses entreprises, etc… Bien évidemment les taux d’intérêts sont meilleurs si les personnes ont déjà une propriété ici, ou bien si elles ont un « credit score » et donc qu’elles sont présentes aux Etats-Unis depuis deux ans. Mais tous les dossiers s’étudient, c’est évidemment du cas par cas… et nous avons des produits pour chacun de ces cas !«
Et, effectivement, entre ceux qui veulent juste diversifier leur portefeuille de propriétés, les uns qui souhaitent acquérir une résidence secondaire sur une île de Miami, ceux qui souhaitent réaliser un investissement locatif : les envies et les besoins sont différents, et les possibilités de financements aussi.
« Pour les personnes résidant à l’étranger, la procédure est simplifiée car on s’appuie essentiellement sur les courriers comptables et bancaires. Le closing peut donc se faire plus rapidement qu’un prêt aux résidents américains, à condition que la personne possède déjà un compte bancaire aux USA, et soit rapide à demander les courriers nécessaires. Donc il faut bien s’organiser pour avoir un pré-accord et que les fonds soient disponibles le jour du closing. Mais ce n’est qu’une question d’organisation qui n’est pas très difficile à comprendre.«
Séverine Gualandi est originaire de Tignes, en Savoie, et elle dirigeait des magasins et restaurants en France avant de décider de franchir l’Atlantique avec un visa investisseur. C’est d’ailleurs plutôt rare qu’une femme fasse cette démarche seule ?! « Je m’en rends compte aujourd’hui ; et je ne connaissais absolument personne en Floride quand je suis arrivée ici ! Mais j’étais souvent venue aux Etats-Unis où j’avais de la famille, dans d’autres Etats. Pour commencer et pour avoir mon visa E2, j’avais acheté un « dinner » à Pompano Beach, et c’est vrai que le commerce ici m’a assez rapidement fatiguée. Mais je me suis reconvertie dans ce domaine du financement que je connaissais déjà bien, avec la chance de travailler dans une grande société comme Columbus Capital. Femme ou pas, ça peut être assez stressant de s’expatrier. Il faut savoir rapidement s’entourer des bonnes personnes !«
Lexique : Si vous n’êtes pas habitué, le mot « prêt » se dit « loan » en anglais, et le « prêt hypothécaire » est un « mortgage ».
SEVERINE GAUALANDI
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