Série « Bad Blood » : Montréal façon « Sons of Anarchy » (critique cinéma aux USA)
On avait dit du bien de la saison 1 de Bad Blood, qui campait l’histoire du clan mafieux Rizzuto au Québec. Et on va pouvoir dire de cette saison 2 qu’elle est encore mieux : merci Netflix ! Elle s’écarte encore plus de l’histoire réelle, puisqu’il n’y a plus de « Rizzuto ». C’est le second rôle « Declan » le bras droit de Rizzuto dans la saison 1, qui prends cette fois les rênes du crime organisé à Montréal. Il est interprété par l’inquiétant Kim Coates déjà terrifiant dans la série Sons of Anarchy, et qui méritait un premier rôle, en tout cas dans ce genre « gangster sans limite » (mais qui arrive quand même parfois à être sympathique en même temps !).
La série utilise quelques minimalismes. On regrettera par exemple le peu de mise en valeur visuel (et culturel et linguistique) de Montréal et du Québec. Il y a aussi un minimalisme au niveau du casting, qui est curieusement moins dérangeant (la série vraiment, malgré ça, tout à fait appréciable). Le clan de Declan est par exemple limité à deux personnes : lui-même et une amie black un peu maigre. Le clan Indien est au nombre de sept personnes au début, mais comme trois meurent très vite… Les Hell’s Angels sont pour leur part sept ou huit. Et les terrifiants envoyés des parrains siciliens qui justifient cette deuxième saison sont au nombre de trois : une femme, son frère gay et leur garde du corps black. Ils viennent épauler la maffia italienne locale qui est au nombre de quatre personnes. Bon, quand on met tout bout à bout, ça fait quand même pas mal de monde et, vraiment, ce n’est pas dérangeant (quand on aime les séries policières violentes à la fin desquelles la police perd toujours). En l’occurence, c’est Declan qui gagne, et empoche certainement au passage son billet pour une saison 3.
www.netflix.com/us-fr/title/80221787
https://youtu.be/nBB_iq4cz1o
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