Barbarians : une série historique efficace mais… sanguinolante
Après « La Révolution » (qui se passait durant la Révolution Français), Netflix continue dans le registre des séries dramatiques historiques revisitées à la sauce ketchup, avec cette fois « Barbarians ». Ca se passe en l’an 9 (après JC), et l’empire Romain occupe alors les régions germaniques. Arminius, un chevalier romain d’origine allemande, va devenir chef des tribus et se retourner contre Rome. Ca se terminera par la bataille de la forêt de Teutobourg, durant laquelle trois légions romaines ont été mises en échec, et changé le cour de l’histoire.
Dans cette version « réelle » de l’histoire, les Romains étaient revenus sur les lieux des combats six ans plus tard, en l’an 15, et la manière dont Tacite avait décrit la scène était effectivement un bon script pour réaliser un film « gore » : « Au milieu de la plaine, des ossements blanchis, épars ou amoncelés selon qu’on avait fui ou tenu ferme gisaient à côté d’armes ; des membres de chevaux ; à des troncs d’arbres étaient clouées des têtes. Dans les bois voisins, s’élevaient des autels barbares, près desquels avaient été immolés le tribun et les centurions du premier rang. »
Bon on ne va pas trop insister sur le volet historique, car la presse allemande s’est déchaînée (comme des barbares) sur cet aspect-là de la série.
Certes, c’est pas très « fin », mais pour le reste, c’est haletant, exotique (le fait que ce soit une production allemande). On aime bien aussi Laurence Rupp dans le rôle d’Arminius ; et également la comédienne franco-allemande Jeanne Gourseaud : difficile de faire une « barbare » plus efficace !
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