The Liberator : une série graphiquement intéressante… mais pas palpitante
Malheureusement cette année on a été un peu « durs » avec les nouvelles séries en VàD, mais… c’est ainsi. Peut-être que la pandémie a trop perturbé les tournages.
Voici l’histoire de The Liberator : « Durant la Seconde Guerre Mondiale Felix Sparks et son unité débarquent en Sicile. La majorité sont des têtes brûlées d’Oklahoma, aux origines diverses : des « Whites » (comme ils disent), des autochtones et des Mexicains. Ils iront ensemble jusqu’au plus profond de l’Allemagne.
Les artistes graphiques se sont précipités pour voir The Liberator, sorti le 11 novembre sur Netflix. Grace à un procédé nommé rotoscoping, le rendu final ce cette série est très surprenant, très intéressant, et proche d’un « band of brothers » en version bande-dessinée contemporaine. Les comédiens sont plus que réels, et c’est bien normal puisqu’ils… sont réels : leurs traits sont simplifiés afin de s’intégrer à un univers militaire imaginaire. Première critique… cette simplification les rends un peu flous, au contraire de leur version statique dans les bédés. Ce n’est pas très agréable, mais on s’y fait au bout d’un moment. Par ailleurs, si la créativité paraît infinie quand on peut dessiner une épopée aussi vaste que celle-ci… l’ingéniosité ne peut être QUE technique : il faut aussi des scénaristes de talent. Et là… The Liberator est un peu plat. Même un peu tristounet. Pas assez révoltant pour emporter le spectateur très loin. Ca se laisse quand même regarder (c’est en quatre parties), et encore une fois, c’est une bonne initiative d’un point de vue technique… mais bon… On va s’arrêter là pour ne pas en dire plus de mal.
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