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Impeachment : sans surprise, Donald Trump est de nouveau acquitté

Jugé par le Congrès pour « incitation à l’insurrection » ce samedi l’ex-président des Etats-Unis, Donald Trump, a de nouveau été acquitté par le Sénat. 57 sénateurs sur 100 ont voté pour sa « destitution » (il n’est de toute façon plus président), mais il aurait fallu une majorité des deux tiers –  soit 67 sénateurs – pour que la procédure puisse aboutir, ce qui était impossible. En effet, si les élus du Parti Républicain n’appréciaient pas vraiment Trump lors de son élection en 2016, il a avait réussi à les rallier dès sa première année de mandat.

Il s’agissait de facto, comme l’an passé, d’un procès politique dont l’issue ne faisait aucun doute, sauf pour le Parti Démocrate qui se faisait des illusions sur les faiblesses et la division de leurs adversaires. Pour eux il s’agissait de juger l’invasion du Capitole début janvier, alors que pour les Républicains, il s’agissait d’une tentative anti-démocratique de s’en prendre à un adversaire politique pour l’empêcher de se présenter à une future élection. Et comme il n’y a que deux partis de gouvernement aux Etats-Unis… ça montre à quel point l’un n’arrive plus à supporter la liberté de l’autre…

Donald Trump a en parallèle toujours plusieurs enquêtes pénales en cours : une pour fraude fiscale et une autre liée aux élections en Géorgie.


Analyse : encore une procédure pour rien

Le Courrier avait annoncé dans son édition de février que, comme pour le premier impeachment, le résultat était connu d’avance, nous n’avons pas jugé nécessaire de parler plus que cela de cette procédure inutile qui fait perdre du temps à un pays qui n’a pas vraiment, en ce moment, le luxe d’en perdre tant que cela (il y a une pandémie en cours et des conséquences économiques).

Pour paraphraser Nietzsche à propos de Trump : « tout ce qui ne le tue pas le rend plus fort ». Et en particulier les attaques. La prochaine campagne électorale va débuter dans moins de trois anset si jamais Trump décidait de ne pas être candidat, c’est probablement parce qu’il aura laissé la place, par exemple à son fils Don Jr. Mais, sinon, ni cette procédure, ni sa défaite de novembre n’ont entamé sa carapace, et après quatre semaine de silence on devrait entendre parler de Trump pas plus tard que… très bientôt… ça nous paraît une évidence. Cette procédure était donc autant contre-productive que la première.


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Raynald Michel dentiste français, francophone, canadien, québécois à Fort Lauderdale en Floride

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