Ephéméride américaine de l’été 2021 : ça s’est passé dans l’histoire des Etats-Unis durant les mois de juillet et août
Comme chaque mois, voici quelques anniversaires spécialement marquants de l’histoire américaine.
245 ans
L’été 1776 fut particulièrement agité sur la côte est, avec l’adoption à Philadelphie de la déclaration d’indépendance le 4 juillet. Elle ne fut proclamée que quatre jours plus tard – autre date anniversaire importante – avec le retentissement des cloches, dont la Liberty Bell qu’on peut toujours voir à Philly. Elle s’est fendue dès sa première utilisation.
Elles ne sonnaient malheureusement pas la fin de la guerre : le 27 août les troupes américaines perdaient la bataille de Long Island. Elles ne pourront plus remettre les pieds à New-York avant que l’indépendance soit effective, en 1783.
190 ans
Le 21 août 1831, des esclaves du comté de Southampton (Virginie) se révoltent avec Nat Turner à leur tête. Cette rébellion est importante puisque plus de cinquante Blancs seront tués. L’arrivée de la milice mit fin à la révolte. Plus de 100 esclaves furent tués en mesure de rétorsion. Ceux-là n’auraient pas même été des participants à la révolte. Nat Turner réussit à se cacher pendant six semaines avant d’être jugé, condamné et exécuté.
145 ans
Wild Bill Hickok est une figure incroyable de l’Ouest, dont la mémoire reste inséparable de ses revolvers dont il abusa très largement, aussi bien durant sa carrière militaire, de shérif ou de simple particulier. Ses faits d’armes commencent en 1861. On vous raconte les derniers : vers la fin de l’année 1867, il est adjoint du shérif dans une ville du Kansas alors qu’il rentre dans un saloon. Quatre hommes se moquent de lui. Il en tue trois, et fait un trou dans la joue du quatrième.
Le 5 octobre 1871, alors qu’il est marshal à Abilene, Hicock a une énième dispute avec Phil Coe, le propriétaire du nouveau « Bull’s Head Saloon ». Rien ne va plus depuis qu’une publicité a été peinte sur le côté du saloon avec un taureau orné d’un (très) long pénis (trop long apparemment). Plus tard Coe tirait sur un chien sauvage dans la rue avant de se retourner avec son arme vers Hicock qui, dans ce genre de moments, est impitoyable. Coe est mort. Mike Williams, le propre adjoint du Marshall Hicock arrive alors sur le côté en courant. Mais il ne faut pas non plus faire ça à côté d’Hicock : l’adjoint est aussi tué.
Après avoir figuré quelques temps dans le spectacle itinérant de Buffalo Bill, le 1er août 1876 Hicock jouait au poker dans un saloon de Deadwood (Dakota). Il avait en main les deux as noirs et les deux huit noirs. On ne sait pas ce qu’était la cinquième carte, mais depuis ce moment où Hicock a été tué dans le dos (par un homme voulant venger son frère), au poker on appelle cette main la « dead man’s hand ».
140 ans
Le mois de juillet 1881 fut particulièrement mémorable aux Etats-Unis :
– Quatre mois seulement après avoir pris ses fonctions, le président James Garfield est assassiné par un homme persuadé que Garfield lui devait sa victoire et lui était ainsi redevable d’une sorte de dette. Seize ans après l’assassinat de Lincoln, la politique américaine est encore marquée par la violence.
– C’est aussi sous les balles que se termine la carrière de Henry McCarty (plus connu sous le nom de « Billy the Kid« ). Il fut tué au Nouveau-Mexique le 14 juillet 1881 par le shérif Pat Garrett. Le Kid n’avait que 21 ans.
– Traqué par l’armée américaine depuis la victoire de Little Big Horn cinq ans plus tôt, Sitting Bull se rend le 20 juillet 1881.
65 ans
Le 30 juillet 1956, le président Eisenhower a doté les Etats-Unis d’une devise : « In God We Trust« .
50 ans
Le 3 juillet 1971, la conte-culture perd l’une de ses voix les plus puissantes : le chanteur de The Doors, Jim Morrison, est décédé à Paris.
40 ans
« Video Killed the Radio Star » : vous vous rappelez de cette chanson des Buggles ? Le 1er août 1981, ce fut le tout premier clip vidéo a être diffusé sur la nouvelle chaîne câblée MTV.
35 ans
Le 8 août 1986, Rob Reiner dévoilait dans les cinémas américains son film qui allait devenir emblématique des années 1980 : Stand By Me, adapté d’un roman de Stephen King.
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