Bianka Giroux et Marc-André Barriault : le parcours du combattant de Gatineau à Pompano !
Le samedi précédent Bianka Giroux a récupéré son « chum » avec un coquard et des côtes fêlées. C’est comme ça quand on s’appelle Marc-André Barriault et qu’on revient d’un combat de Mixed Martial Arts (MMA) à Las Vegas, organisé par la prestigieuse UFC. Même assis à la terrasse d’un café de Boca Raton, Marc-André développe une énergie hors du commun. Et les côtes ? « Ca me gêne juste un peu quand je me baisse. » Vous comme moi on aurait demandé à être hospitalisés pendant trois mois. Mais Marc-André, lui… ça va à peu près ! Avec Bianka, ils ne sont pas du genre faciles à arrêter !
Sur toute la planète, ils ne doivent pas être plus de soixante-quinze à être qualifiés pour affronter en Poids Moyens celui qui est surnommé « PowerBar », 32 ans, 84 kilos de muscle pour 1,85m. En moyenne il combat trois fois par an, avec un compteur affichant 15 victoires et 5 défaites. Pas de frime, pas de bluff : Barriault est un bon boxeur – sa qualité première – et il monte sur le ring pour le faire savoir ! Il n’a pas besoin, comme d’autres, de jouer au voyou : il est naturellement sympa et tient à le rester. «J’ai toujours pensé que je devais développer des qualités avec mon physique, mais je m’étais orienté vers la cuisine. Ce n’est qu’à l’âge de 20 ans que j’ai découvert les sports de combat et celui-ci en particulier.»
Bianka et Marc-André se sont rencontrés il y a deux ans à Gatineau – ville du Québec dont ils sont originaires – elle était fonctionnaire, et lui revenait aux sources après s’être longtemps entraîné à Québec. « Durant la pandémie, quand le confinement est arrivé, j’ai eu le choix : ne plus m’entraîner ou bien partir en Floride. Bianka était d’accord, alors on a pris la direction de Pompano Beach. On ne connaissait quasiment pas la Floride, mais j’avais décidé de m’entraîner à Deerfield. »
« C’est un choix de vie », raconte Bianka, « et je suis heureuse d’avoir quitté mon travail pour venir ici. Ca n’a pas été facile au début de se retrouver seuls. J’ai toujours été indépendante, mais là je me retrouvais dépendante de Marc-André. L’avantage, c’est que la Floride offre à chacun la possibilité de réussir son rêve. On aime bien cet esprit de liberté. Alors j’ai pris des cours par internet et je suis devenue entraîneur personnel. J’ai commencé à donner des cours, également par internet pour le moment. En parallèle je m’occupe des réseaux sociaux de Marc-André et de ses commanditaires. Nous en avons d’ailleurs rencontrés trois ici en Floride, qui venaient du Québec ! »
Beaucoup d’amis ont été étonnés de découvrir sur internet un cliché qui ressemble à… une photo de mariage. « Au Québec beaucoup de gens ne sont pas mariés, mais ici aux Etats-Unis nous avons dû « régulariser » notre situation l’année dernière. On a publié la photo récemment, mais elle correspond à une réalité. On va organiser quelque chose pour la famille et les amis ! » Tous nos vœux de bonheur !!!
Et ils font quoi à part du sport ? Les concerts contry ! « Et j’aime toujours cuisiner », raconte Marc-André, « d’ailleurs j’aimerai certainement ouvrir un jour un restaurant. On fait attention à l’alimentation saine, et on passe beaucoup de temps à acheter des bons produits. On aime aussi les plages de Boca Raton, comme celle de Red Reef ou bien Spanish River car on peut y faire courir les chiens ! »
Une certitude : ces deux jeunes partis vaillamment à l’aventure en Floride, méritent d’être soutenus !
– www.facebook.com/marcandre.barriault
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