Elon Musk et Vivek Ramaswamy à la tête d’un nouveau « Department of Government Efficiency » (DOGE) pour réduire la taille et les coûts de l’administration fédérale
Le président élu Donald Trump a dévoilé l’une des initiatives phares de son futur mandat : la création du « Department of Government Efficiency » (DOGE). Ce nouveau département aura pour mission de rationaliser les structures bureaucratiques fédérales, réduire les dépenses publiques et simplifier la réglementation gouvernementale.
Pour diriger cet ambitieux projet, Trump a nommé deux personnalités issues du monde de l’entrepreneuriat et de la technologie : Elon Musk, PDG de Tesla et SpaceX, et Vivek Ramaswamy, ancien candidat à la présidence et entrepreneur dans le domaine pharmaceutique. Leur expertise et leur approche axée sur l’innovation seront essentielles pour atteindre les objectifs fixés par l’administration Trump.
Une mission ambitieuse
Le « Department of Government Efficiency » a pour but de réaliser une réduction de 2 000 milliards de dollars des dépenses fédérales d’ici le 4 juillet 2026. Pour ce faire, les co-directeurs devront identifier les redondances au sein des 438 agences fédérales, éliminer les réglementations jugées inutiles et proposer des solutions technologiques innovantes pour améliorer l’efficacité des services publics.
Dans un communiqué, Trump a souligné que ce département représente un pilier de sa vision pour « rendre l’Amérique plus compétitive » en réduisant le poids de la bureaucratie sur les entreprises et les citoyens.
Pourquoi Musk et Ramaswamy ?
Elon Musk, connu pour son audace et sa capacité à transformer des industries entières, incarne une approche technologique et disruptive. Il avait manifesté son envie de s’investir dans le gouvernement, après l’avoir fait durant la campagne. De son côté, Vivek Ramaswamy a bâti sa réputation en dénonçant les excès de la bureaucratie et en plaidant pour une réduction du rôle de l’État dans l’économie. Leur alliance symbolise un mariage entre innovation technologique et vision politique pragmatique.
Des critiques déjà exprimées
Cette initiative suscite cependant des critiques. Certains craignent qu’elle ne conduise à des réductions massives de postes et à une fragilisation des services publics essentiels. Des analystes mettent également en doute la capacité de Musk et Ramaswamy à travailler au sein de l’appareil gouvernemental, un environnement bien différent du secteur privé. Enfin, la somme de 2000 milliards semble pour d’autres assez difficile à trouver.
Un défi de taille
Alors que l’administration Trump prépare son entrée en fonction, le DOGE s’annonce comme l’un des projets les plus surveillés de ce mandat. Si Musk et Ramaswamy réussissent à relever ce défi, cela pourrait redéfinir le rôle et le fonctionnement du gouvernement fédéral pour les années à venir.
Cette ambition correspond à la fois au slogan « drain the swamp » (assécher le marécage de Washington) souvent utilisé mais jamais vraiment mis en pratique, et il renvoie aussi, bien évidemment, à la stratégie radicale du nouveau président argentin, Javier Milei, de faire des économies, notamment en désossant l’appareil d’Etat. Milei se déclarant d’ailleurs comme proche des idées de Trump.
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