Trump nomme Robert Kennedy Jr en tant que Secrétaire à la Santé… et il souhaite changer beaucoup de choses !
Il est personnellement monté jusqu’à 24% dans les sondages pour la Présidentielle, et le ralliement (de celui qui était jusqu’à présent Démocrate) n’est pas étranger à la victoire de Donald Trump. Ce dernier a depuis des semaines décidé de le prendre dans son gouvernement et de le laisser libre, à la dans la gestion des dossiers de police concernant l’assassinat des frères Kennedy (son père et son oncle) mais aussi et surtout le président a annoncé le 14 novembre que Kennedy serait son ministre de la santé. sur la réforme des politiques de santé américaine. Et c’est une véritable « révolution » que le fils de Bobby Kennedy compte mettre en place, avec un slogan : « MAHA », pour « Make America Healthy Again » (rendre l’Amérique de nouveau saine »).
En tant qu’avocat, RFK Jr a passé des décennies à défendre des causes environnementales, en se concentrant sur la lutte contre la pollution de l’eau et d’autres formes de dégradation de l’environnement causées par les industries, ce qui l’a amené à une réflexion importante sur les politiques de santé. Le jour où, cette année, il a cessé sa campagne électorale, il a de nouveau dépeint un portrait apocalyptique de la santé des Américains. « Et nous sommes le pays qui avons le plus de dépenses de santé » ! Sera-t-il capable de procéder à des réformes historiques comme son père et son oncle ? Il aura des géants de l’industrie à se dresser face à lui.
Sans savoir exactement ce qu’il compte faire… on sait déjà où il souhaite frapper.
Bobby Kennedy Jr considère le système de santé comme trop influencé par les intérêts des grandes compagnies pharmaceutiques. Son programme de santé vise à s’attaquer à plusieurs aspects controversés du système, en mettant l’accent sur l’indépendance de la recherche médicale, les droits des patients, et une approche plus naturelle des soins.
Un des points centraux de Kennedy est sa lutte contre les grandes entreprises pharmaceutiques. Il critique fortement l’influence de celles-ci sur les organismes de santé publique, les qualifiant de conflits d’intérêts qui nuisent à la qualité des soins et à la sécurité des traitements. Selon lui, les autorités de régulation comme la FDA (Food and Drug Administration) et les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) ont des liens trop étroits avec les industries qu’elles sont censées surveiller. Kennedy propose des réformes pour rendre ces agences plus indépendantes et moins influencées par les financements externes.
Kennedy milite aussi pour une transparence accrue des effets secondaires des médicaments, notamment pour les vaccins, qu’il considère comme étant souvent développés ou promus sans que toutes les précautions nécessaires soient prises. Son opposition aux politiques de vaccination imposée était l’un des aspects les plus médiatisés de son programme, bien que sa position ait suscité des controverses et de la méfiance au sein de certains milieux médicaux. Kennedy a précisé qu’il n’interdirait aucun vaccin.
De plus, il plaide pour un retour vers des approches de soins plus naturelles, insistant sur l’importance de l’alimentation, de l’exercice, et des traitements non invasifs dans la prévention des maladies chroniques. Cette perspective est basée sur l’idée que le système de santé actuel traite souvent les symptômes au lieu de s’attaquer aux causes sous-jacentes des maladies. Par cette approche, il espère diminuer la dépendance du système envers les traitements pharmaceutiques de longue durée.
Kennedy propose une réforme pour améliorer l’accès aux soins, en réduisant les coûts des traitements et en s’assurant que les choix de traitement soient guidés par les intérêts des patients et non par des profits commerciaux.
Il critique le coût exorbitant des soins médicaux et l’opacité dans les systèmes de facturation, qui alourdit les charges pour les patients sans transparence sur les prix et les services fournis.
Il ne serait pas étonnant non plus qu’avec l’administration Trump des directives nouvelles soient mises en place en lien avec l’historique de la Covid. Certains Etats n’ont pas attendu le changement à la Maison Blanche pour agir, avec par exemple en Floride une loi interdisant de demander à quelqu’un s’il est vacciné, et une autre autorisant les proches d’un malade à aller le visiter à l’hôpital quelle que soit la maladie. Ces lois ont rendu le gouverneur de Floride extrêmement populaire, car corrigeant ce que la majorité de la population a considéré comme être des abus de pouvoir. La santé dépend des Etats, mais il est certain que partout où elle va le pouvoir, l’administration Trump va procéder à des changements en lien avec ce qui s’est passé en 2020.
En tant que secrétaire, Kennedy devrait chercher à initier une révision des politiques fédérales concernant la fluoration de l’eau, en s’appuyant sur des études récentes qui remettent en question ses bienfaits et soulignent des risques possibles. Cependant, la fluoration de l’eau est principalement gérée au niveau local et étatique. Ainsi, même avec une position fédérale contre cette pratique, des efforts de persuasion seraient nécessaires pour modifier les politiques locales et convaincre les experts en santé publique qui, en majorité, soutiennent la fluoration comme mesure de prévention des caries.
Enfin, dans ce combat de titans sur la santé, il a été reproché à « Bobby Jr » d’être proche de « théories du complot », notamment sur les vaccins. Ceci dit, en tant qu’avocat spécialiste de l’environnement, il a pu se rendre compte par lui même qu’il y a bien des complots, par exemple sur la pollution de l’eau. Et des procès retentissants, notamment sur la distribution du Fentanyl, a aussi prouvé qu’il y avait eu un réel complot pour rendre dépendants à ce médicament un grand nombre d’Américains qui n’en avaient pas besoin. Serait-il étonnant que Kennedy en trouve d’autres ?
PUBLICITE :