Votre agent immobilier à Miami et en Floride : Stéphanie Hirschenson !
Agent immobilier dans la région de Miami où elle habite depuis une trentaine d’années, Stéphanie Hirschenson fait le point avec nous sur les opportunités d’achat et de vente et sur les tendances du marché, qui pour elle sont plus que positives !
Stéphanie Hirschenson
Depuis plus de 30 ans en Floride avec une expérience étendue dans l’immobilier à Miami, Stéphanie Hirschenson y représente de nombreux acheteurs et vendeurs étrangers ou nationaux.
Si vous cherchez un(e) agent immobilier qui connaît bien le marché en Floride : n’allez pas plus loin ! Originaire de Poitiers, Stephanie Hirschenson a grandi à la Martinique avant de venir faire ses études toute seule à la FIU (Florida International University), et depuis lors elle n’a jamais quitté la Floride. « J’ai longtemps habité à Sunny Isles où j’ai beaucoup de liens avec la communauté francophone, et puis aujourd’hui je suis sur une île proche de Miami Beach. Mais j’ai toujours un intérêt particulier pour Sunny Isles, aussi bien avec les acheteurs locaux qu’internationaux. Ce que j’apprécie le plus, c’est de dénicher des biens « sur mesure » pour mes clients, avec évidemment les perles qu’on peut arriver à dénicher ici en bord de mer. » Française, elle a évidemment un rapport privilégié avec les francophones, mais avec les années, Stéphanie est devenue trilingue, comme beaucoup en Floride, ce qui aide à bien comprendre toutes les spécificités du marché dans la région !
STEPHANIE HIRSCHENSON,P.A
International Realtor
WWW.STEPHSELLSMIAMI.US
LE COURRIER DE FLORIDE : Les prix sont un peu à la baisse à Miami depuis quelques mois ?
STEPHANIE HIRSCHENSON : Ce n’est vrai que pour les produits neufs de luxe et dans quelques quartiers seulement. C’est souvent là-dessus que les médias se focalisent, et c’est une erreur. Dans la réalité, depuis la fin de la crise, le marché de l’immobilier a suivi un cycle complet avec des hausses et des baisses. Aujourd’hui il est possible de se faire un avis sur les biens indépendamment des effets temporaires. Sur le luxe, tout le monde sait bien qu’à Miami Beach et dans les autres villes de la côte, il n’y a pas beaucoup de projets, et si les biens sont chers, il y a une raison pour cela. Alors, si on arrive à négocier un bien au rabais, c’est très bien, tout le monde est content. Mais ça ne veut pas dire du tout que Miami est surcotée. Il y a beaucoup de demandes pour des maisons ou appartements moins chers, et je peux vous assurer que là les prix ne se tassent pas et ne sont pas près de baisser.
LE CDF : Certains quartiers arrivent d’ailleurs à continuer de se développer…
S.H : Oui, et pas des moins chics. C’est particulièrement le cas sur la Miami River, à Edgewater et surtout à MidTown qui devient de plus en plus le « SoHo de Miami », avec un côté village de plus en plus demandé, en tout cas par les connaisseurs. L’urbanisation des quartiers alentours, comme le Design District ou Wynwood, fait monter les biens de MidTown en flèche, car il y a quatre ans le quartier était limitrophe de zones du quart-monde, alors qu’aujourd’hui c’est l’un des endroits les plus chics du monde… et ça n’est pas près de changer : Miami a acquis une réputation mondiale que rien n’arrête, pas même les tendances du marché !
LE CDF : Les banques n’aident tout de même pas beaucoup pour les prêts ?
S.H : Elles ont été refroidies par ce que vous savez, mais là aussi ça va se débloquer au niveau politique : l’une des premières choses que va faire le nouveau gouvernement, c’est de débloquer l’accès au crédit de la “middle-class”. Bien sûr, il ne faudra pas reproduire les erreurs du passé, avec des crédits multiples que les gens ne pouvaient pas rembourser, mais en tout cas vu la situation économique des Etats-Unis, on peut être certain que dans les mois qui viennent on va voir un retour complet à la normale.
LE CDF : Justement, la force des Etats-Unis et de son dollar fait basculer les autres monnaies, notamment des pays francophones comme la France et le Canada….
S.H : Que voulez-vous, on ne peut pas tout avoir : ce qui compte, c’est que la santé continue ici, et que les investissements rapportent, que la maison achetée gagne en valeur. Après, c’est certain, pour le même nombre d’euros ou de (huards) dollars, on ne peut plus avoir la même surface qu’il y a 8 ans.
LE CDF : La différence de taux de change n’a pas tout de même limité le nombre d’investisseurs ?
S.H : A chaque fois qu’une monnaie dévisse, ça n’incite pas ceux qui l’utilisent à investir. Ils espèrent tous que ça puisse remonter. Mais ensuite les choses reviennent à la normale. La situation des Etats-Unis n’était jusqu’à présent pas normale. Là, elle revient en haut niveau, avec son attractivité naturelle. Certains pariaient sur le chaos financier avec l’élection de Trump et regardez ce qui s’est passé, qu’ils disent aussi bien une vérité qu’une bêtise l’économie exulte : c’est le temps de la reprise pour le rêve américain !
LE CDF : Donc il faut investir à Palm Beach !
S.H : Peu en ont les moyens, mais je veux bien vous accompagner dans votre achat ! J’ai mentionné des quartiers de Miami, mais il y a aussi et toujours Sunny Isles et Aventura pour lesquels beaucoup de Français et de Canadiens me contactent, et puis aussi pour Hollywood ou Hallandale qui connaissent des créations spectaculaires. Du côté des résidences à Fort Lauderdale, aussi bien à Las Olas qu’à Victoria Park et même à Wilton Manors, la pression continue de s’accroître afin d’acquérir de belles maisons sur les rivières et une qualité de vie unique.
LE CDF : Les Canadiens prisent toujours Broward…
S.H : Oui, mais aussi Sunny Isles et de plus en plus Miami Beach. Et les Français font pour leur part le trajet inverse : ils commencent beaucoup à s’intéresser à ce qu’il y a autour de Miami Beach ! Certains vendent aussi, pour ceux qui avaient fait un pari sur 10 ans, c’est le bon moment. Mais pour ma part, je ne conseille pas de vendre : ça va continuer à monter encore au moins pendant 10 ans !