« Altered Carbon » : une très bonne première série de science-fiction pour Netflix
Si Netflix a commencé depuis quelques mois à acheter les droits de séries assez moyennes, rompant avec l’excellence de ses débuts, la chaîne de vidéo à la demande réussit à se rattraper avec sa toute première production personnelle de science-fiction : « Altered Carbon » (sortie au Québec sous le titre (normal) de « Carbone Modifié »).
L’histoire se déroule dans un futur assez semblable au notre, sauf d’un point de vue technologique. En effet, les humains peuvent désormais transférer leur mémoire d’un corps à l’autre, et ainsi devenir immortels – surtout ceux qui en ont les moyens financiers – à l’intérieur d’un clone ou d’un autre corps. Dans ce cadre, un ex-rebelle expert en armes et en arts martiaux est sorti de prison 250 ans après sa mort, mais dans le corps d’un autre (le sien ayant été pulvérisé). C’est l’homme le plus riche du monde qui l’a fait libérer, mais, en échange de sa liberté, il est obligé de mettre ses compétences martiales au service de cet homme qui cherche à résoudre son propre assassinant (he oui, comme ils peuvent changer de corps…). Bon, ça c’est pour la partie compliquée. Après, une fois qu’on a compris ça, l’histoire devient plus simple… mais avec beaucoup plus de possibilités et de mystère que dans une enquête criminelle plus classique (et celle-là ne soit pas moins noire ni violente que ce qui se fait par les temps qui courent).
Un petit plus : l’acteur suédo-américain Joel Kinnaman (déjà vu dans House of Cards) qui joue le rôle principal d’Altered Carbon crève l’écran dans le genre « muscles avec un cerveau » (un peu comme si on avait transféré le cerveau de Bogart dans le corps de Schwarzenegger) !
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