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La « French Tech » devrait être lancée à Miami en 2020 !

L'ambassadeur de France est venu pour la première réunion

Après de premières discussions en 2017, la « French Tech » est enfin en train de naître à Miami. Il s’agit d’une labellisation qui permet depuis 2013 aux entreprises françaises, francophones, mais aussi à leurs soutiens étrangers, de se regrouper afin de s’entraider.

Le logo de "la French Tech"

Un groupe de professionnels a ainsi été créé il y a deux mois à Miami, soutenu par le consulat et la chambre de commerce (FACC) et, encore mieux, la première réunion publique de ce groupe a été tenue le 16 décembre 2019 en présence de l’ambassadeur de France à Washington, Philippe Etienne. En conséquence, l’élan est donné, et une demande de labellisation va être effectuée, avec une réponse dans le courant de l’hiver, qui sera positive si le dossier est bien ficelé. Et il devrait l’être. Vous allez donc sans doute voir de plus en plus ce logo avec un coq rouge dans les mois qui viennent !

Avant d’en présenter les interlocuteurs, rappelons que la French Tech est un bel outil. Si l’Union Européenne a immense retard dans certains secteurs des nouvelles technologies (comme celui des NTIC (information et communication) par exemple), elle a toutefois vu naître – et en particulier en France – un grand nombre d’entreprises (privées) ultra-compétitives dans certains secteurs de la « tech ».

Eric Tourtel, David Azar, l'ambassadeur Philippe Etienne, Rachel Raynaud (FACC) et Stanislas Coignard

Eric Tourtel, David Azar, l’ambassadeur Philippe Etienne, Rachel Raynaud (FACC) et Stanislas Coignard qui est le porteur de projet French Tech à Miami.

Beaucoup choisissent l’expatriation, tout d’abord parce que la France n’est pas forcément le meilleur marché pour leurs idées à eux. Et puis, ce n’est pas nouveau : pour un grand nombre de secteurs d’activités, les Etats-Unis constituent le plus grand des marchés. Enfin, les nouvelles entreprises peuvent dénicher aux USA des investisseurs et des financements comme nulle part ailleurs, mais aussi des environnements propices à leur développement technologique. Ainsi, leur installation est facilitée par la « French Tech ». Malgré son nom (qui sonne comme une défaite de la francophonie) la French Tech est très utile. Et elle le sera d’autant plus à Miami qu’elle… a déjà été lancée ailleurs en Amérique-du-Nord : Mexico, Montréal, Austin, New-York, Boston, Los-Angeles, San-Francisco… Il était donc anormal que Miami ne soit pas sur la carte des possibilités américaines pour la création de nouvelles entreprises « tech » françaises. Car Miami est depuis plusieurs années la ville des Etats-Unis où il y a le plus de créations de « start-ups ». L’écosystème n’est pas forcément meilleur qu’à San Francisco pour les finances ou la main d’œuvre (même si ça évolue très vite), mais… tout coûte moins cher en Floride, y compris et surtout les impôts. Dans ces conditions, des dizaines de nouvelles entreprises françaises s’y sont installées ces dernières années, sans – jusqu’à présent –  pouvoir bénéficier de l’aide de la French Tech. Ce sera désormais le cas. Ajoutons le soleil toute l’année, et un environnement assez francophone (beaucoup de Canadiens et de Haïtiens)… et Miami s’affirme ainsi tranquillement et facilement comme l’endroit propice à l’accueil d’entreprises performantes.

Philippe Etienne (ambassadeur) et Rachel Raynaud (directrice de la chambre de Commerce franco-américaine de Miami
Philippe Etienne (ambassadeur) et Rachel Raynaud (directrice de la chambre de Commerce franco-américaine de Miami)

QUI PORTE LE PROJET FRENCH TECH

Ils sont eux-mêmes de jeunes pros de la tech qui habitent Miami depuis des années. Le porteur de projet s’appelle Stanislas Coignard. Lors de la table ronde avec l’ambassadeur, il était entouré d’Eric Tourtel (tous deux sont dans la publicité) et David Azar (marketing et assurances). Dans la salle on pouvait noter par exemple la présence d’Eric Hervé, fondateur d’une usine à Stuart dans le secteur de l’agriculture et des biotechnologies).

Eric Tourtel, Stanislas Coignard et David Azar
Eric Tourtel, Stanislas Coignard (porteur de projet) et David Azar

« La French Tech sera en quelque sorte encapsulée avec les structures existantes, consulat et chambre de commerce« , explique Stanislas Coignard. « Nous cherchons à motiver des entreprises de tous les secteurs, y compris (ceux déjà cités NDLR) la finance, le médical… Le but c’est de créer un réseau, pour se donner de la visibilité, trouver et conserver des talents, pour faciliter les visas, et bien entendu afin de trouver des financements. » Au niveau de la visibilité par exemple, à Miami il y a beaucoup d’événements. Il sera alors possible d’y financer la présence des entreprises qui, si elles étaient seules, auraient peut-être eu du mal à se payer cette visibilité.

« Je suis un pur produit de la French Tech« , poursuit Stan Coignard, « j’ai lancé ma société en France, et Business France m’a aidé à traverser l’Atlantique. » Les autres profils des entrepreneurs de Miami sont tous différents, comme Eric Tourtel qui s’occupe du marché latino-américain chez TEADS et qui précise que, pour lui, « Miami c’est vraiment le meilleur endroit pour travailler avec l’Amérique Latine, et c’est un autre atout pour les entreprises qui s’installent ici. Vraiment, depuis six ans j’ai vu les changements à Miami dans le domaine de la tech, et c’est vraiment impressionnant. Pour moi c’est une deuxième Silicon Valley« . David Azar, pour sa part, est arrivé aux USA via l’University of Miami (UM) avant d’intégrer le marché du travail et de lancer ses propres start-ups.

Une vidéo promotionnelle sur la French Tech :

Si « French » n’est pas un mot français… Philippe Etienne a rappelé que « entrepreneur » en était bien un ! L’ambassadeur a assuré les intervenants et Rachel Raynaud (directrice de la FACC) de son soutien. Il ne manquera pas d’être pris au mot : la French Tech Miami aura entre autres besoin de finances. « A la différence des autres French Tech, nous aimerions bien avoir un bureau« , assure un de ces jeunes fondateurs.

L’ambassadeur de France devait ensuite, le même jour, rencontrer le maire de Miami et (entre autres dossiers) lui présenter ce projet.

Précisons de nouveau que la « French Tech » ne se limite pas aux Français ni à Miami : même à l’autre bout de la Floride vous pouvez les contacter via la FACC : +1 305 374 5000 – www.faccmiami.com

La communauté française était bien mobilisée pour cette réunion, puisqu’autour du consul Laurent Gallissot, d’Alain Ouelhadj (président de la FACC) et de leurs équipes, ont pouvait reconnaître, l’attaché culturel Jean-Jacques Garnier, le conseiller consulaire Xavier Capdevielle, les CCE Elisabeth Gazay, Serge Massat, Paul Bensabat et bien d’autres, avec également la présence d’autorités locales comme Christine Johnson (Beacon Council), Brian Breslin (UM) et Ken Finnerman.

www.lafrenchtech.com

– Voir aussi : un article (en anglais) de Forbes sur la création de startups à Miami

Photos de la table ronde French Tech Miami :


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