Symbole du dynamisme du Sud depuis des décennies, Atlanta connaît un tournant démographique majeur : pour la première fois en 30 ans, la région a perdu des résidents américains. En un an, 1 330 personnes de moins sont arrivées qu’il n’en est parti. Ce reflux, modeste en apparence, marque une rupture pour une métropole longtemps portée par l’exode urbain post-Covid et l’attrait du Sunbelt.
La flambée des prix immobiliers, un trafic étouffant et une pénurie de logements abordables poussent désormais de nombreux foyers vers des villes moyennes comme Chattanooga ou Greenville. Si Atlanta continue de croître globalement grâce aux naissances et à l’immigration internationale, sa perte d’attractivité intérieure inquiète. Moins de nouveaux talents, des bureaux vides, des projets comme celui de Microsoft à l’arrêt… La capitale de la Géorgie pourrait perdre son rang de pôle économique du Sud si cette tendance se confirme.
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