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Qui se présentera contre Trump aux Présidentielles de 2020 ?

Les élections de mid-terms se dérouleront en novembre et constitueront un test pour les différentes forces en présence. Il n’est pas un mystère au Parti Démocrate que le sénateur socialiste Bernie Sanders est intéressé par une nouvelle tentative, après sa défaite (de peu) aux dernières primaires contre Hillary Clinton. Mais la question est de savoir si au final il sera bien le candidat des Démocrates (il aura 79 ans lors de la prochaine élection), ou s’il sera juste un « faiseur de roi » en désignant quelqu’un d’autre à sa place.

Photos ci-dessus : Bernie Sanders, Elizabeth Waren, Kamala Harris et Cory Booker

Crédit photos : Sanders = Phil Roeder CC BY 2.0 /  Warren = Tim Pierce CC BY-SA 3.0 / Harris = libres de droits /  Booker = Magog the Ogre CC BY 2.0

SANDERS VA BIENTÔT SE DECIDER

Toujours est-il que, pour des raisons stratégiques, sa décision est attendue pour bientôt, probablement en tout début d’année 2019, et qu’il n’y a pas pour le moment d’autres candidats aussi populaires que lui à l’échelle nationale. Sa tendance socialiste est également de plus en plus populaire dans la parti, et pourrait y être majoritaire pour la première fois de son histoire (les mid-terms confirmeront ou pas en novembre). Mais là où Bernie Sanders fait l’unanimité, c’est pour l’organisation et la levée de fonds nécessaires à une campagne électorale : il est le seul à avoir déjà mobilisé des troupes militantes importantes et des finances dans tous les Etats du pays.

Malgré sa position de favori, il a donc la possibilité et la force de désigner un candidat surprise à sa place, comme par exemple la jeune Alexandria Ocasio-Cortez (mais il a un grand potentiel de jeunes candidats). Mais s’il cherche vraiment à gagner contre Donald Trump, il faudra certainement que Bernie Sanders fasse le choix d’y aller lui-même. Démarrer une campagne présidentielle ne semble pas vraiment un problème pour lui, même à son âge : il convient même de se demander s’il a vraiment arrêté sa dernière campagne. Chaque semaine, en effet, Bernie apparaît dans une ville différente afin d’arranguer les foules et soutenir des candidats.

LE CAS D’ELIZABETH WARREN

Elle a 69 ans, et elle a déclaré qu’elle n’était pas intéressée par une candidature. Mais néanmoins tout le monde pense qu’Elizabeth Warren… y pense. Par élimination, elle est pour le moment l’alternative la plus crédible à Bernie Sanders. Néanmoins, tant que Sanders n’a pas abdiqué, il est périlleux pour Elisabeth Warren de se lancer. Et, si officiellement les relations sont au beau fixe entre elle et Sanders, il n’est pas évident que le vieux sénateur du Vermont ait envie de laisser sa place à la sénatrice du Massachusetts. Pourquoi ? Parce que d’une part elle n’avait pas fait le choix de Sanders contre Clinton (elle avait refusé de choisir). D’autre part, Elizabeth Warren s’est elle même décrite comme « capitaliste jusqu’à l’os » ce qui (même si elle est très à gauche et partisane d’une « réforme du capitalisme ») marque toutefois une distinction forte entre elle et le courant incarné par Bernie Sanders. Elle était même électrice républicaine jusqu’en 1995 !

Pour faire simple : Sanders pourrait éventuellement la soutenir, mais ce sera plus difficile pour ses militants. Qui plus est, les Socialistes se méfient (sans le dire) de ceux qu’ils surnomment les « identitaires » : les candidats démocrates qui flattent les minorités sexuelles et/ou raciales afin d’être élus.

Pour résumer : pour être élu Républicain, il vaut mieux se rallier à la « tendance Trump », et pour être élu Démocrate, il vaut mieux être proche de la ligne Sanders. Comme les élections partielles l’ont d’ailleurs confirmé… il n’y a pas que la droite a s’être radicalisée !

Certains penchent en conséquence pour un ticket « Sanders-Warren », mais cette solution paraît encore moins probable : si Sanders est candidat, il ira probablement chercher une colistière beaucoup plus jeune que lui, et/ou résidant dans une autre partie du pays.

Mise à jour : Elizabeth Warren est candidate depuis le 31 déc 2018

« Identitaire » ou « socialiste » : le Parti Democrate américain cherche sa radicalité

Voir aussi cet autre article :

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IL Y AURA D’AUTRES CANDIDATS

La primaire du parti d’opposition permet à ses cadres de se faire connaître du grand public, et en conséquence une vingtaine de parlementaires se sont déjà déclarés intéressés. L’ancien vice-président Joe Biden est le plus célèbre d’entre eux, mais il aura également 78 ans, et il n’incarne pas vraiment de courant politique. Citons entre autres Kamala Harris (Californie), Martin O’Mailey (Maryland), Cory Booker (New-Jersey) ou encore l’ex-procureur général Eric Holder sur les rangs des « personnes intéressées » par le job. Il faut y rajouter une autre vingtaine de personnalités qui pourraient être tentés de franchir le pas, comme par exemple Richard Blumenthal (Connecticut), Mitch Landrieu (Louisiane) ou encore, une candidate potentielle qui a déjà un nom (et même deux) : Caroline Bouvier-Kennedy, la fille de JFK et de Jackie (qui a aujourd’hui 60 ans). Ambassadrice des Etats-Unis au Japon jusqu’en 2017 (nommée par Obama), elle pourrait être une bonne candidate dans la ligne de l’ex-président : très « establishment » et surtout… complètement bankable pour lever des fonds à grande vitesse !

En revanche, ceux qui s’attendent à une candidature d’Oprah Winfrey, Mark Zuckerberg, Chelsea Clinton ou George Clooney… feraient mieux de ne pas trop parier d’argent sur leur favori !

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