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Me Tristan Bourgoignie : « Un visa ça ne s’achète pas comme une baguette de pain ! »

Rendez-vous aujourd’hui avec une figure du droit à Miami : l’avocat P. Tristan Bourgoignie, bien connu de la communauté francophone. Il défend les intérêts des personnes qui émigrent aux Etats-Unis, très souvent lors de créations d’entreprises.

Tristan Bourgoignie
Me Tristan Bourgoignie

Me Bourgoignie a travaillé dans de petits et grands cabinets d’avocats, avant d’ouvrir son propre bureau dans le lieu le plus prestigieux de Miami, le célèbre et magnifique Biltmore Hotel de Coral Gables où il manage son équipe.

Né de parents belges, eux-mêmes immigrants dans (l’ex-ville française) de Saint-Louis (Missouri) Me Bourgoignie peut néanmoins être qualifié de « vrai » Floridien, vu qu’il est arrivé à Miami en 1976. Après avoir fait son droit à la Cumberland School of Law of Samford University en Alabama, il est parti en Europe sur les traces familiales en s’inscrivant à l’Université Catholique de Louvain pour y peaufiner ses connaissances du droits européen. Etant lui-même américain de première génération et ayant vécu dans une maison d’immigrants, « dès le début j’ai été intéressé par les dossiers d’immigration. Je suis avant tout un avocat américain, donc je ne travaille pas qu’avec des francophones même si ceux-ci forment une grande partie de ma clientèle. En plus, parlant couramment l’espagnol, mes premiers clients il y a 24 ans étaient colombiens ! Et avec le temps beaucoup de sociétés américaines, françaises, belges, québécoises, ont fait appel à mes services pour leurs dossiers d’immigration. Ces dernières années, comme vous le savez une très grande pression migratoire est arrivée de France. Et en ce moment ce sont les Vénézuéliens qui semblent pressés de venir s’installer en Floride ! » La spécialité de Tristan Bourgoignie, ce sont les implantations d’entreprises. « J’ai été vice-président de la commission certifiant les nouveaux avocats et j’étais certifié spécialiste en immigration. Mais je ne prends plus tous les dossiers : je ne fais pas les déportations ou les demandes d’asile politique. En revanche j’accompagne mes dossiers d’immigration à tous les niveaux : visa, création de société, immobilier (achat de maison…) : je prends en main totalement les personnes qui veulent s’installer ici. » Ce qui fait la réputation de Me Bourgoignie, c’est la qualité du travail : souvent les expatriés sont surpris par la complexité des dossiers (et leur coût). Comme on a pu le voir dans le dossier du Courrier de Floride du mois d’octobre sur « l’American Dream » (où Me Bourgoignie témoignait), beaucoup rêvent d’une implantation facile, et à défaut de trouver les professionnels qualifiés, se font parfois encourager dans leurs erreurs. « J’ai encore eu une personne à venir me voir récemment en voulant acheter  un restaurant qui s’était déjà revendu plusieurs fois en peut de temps ! Personnellement, je ne souhaite pas que mes clients aient des problèmes dans leur vie professionnelle, avec leurs désirs, ni qu’ils s’en aillent après une mauvaise expérience avec mon cabinet. Pour cela nous faisons de notre mieux pour que notre clientèle soit heureuse et, par exemple, il n’y a rien de pire à mon avis que de ne pas recevoir rapidement de réponse à un appel ou un email. Nous travaillons beaucoup pour apporter une réactivité et une réponse appropriée à nos clients dans les 24 heures. »

Et l’administration américaine n’est-elle pas tatillonne et guerrière en matière d’immigration ? « C’est un domaine juridique assez froid, car vous ne rencontrez jamais quiconque. Tout se passe par dossiers, par paperasse. Néanmoins, quand à la fin de votre journée vous avez des dossier compliqués qui se concluent de manière positive – et c’est le cas la plupart du temps – alors vous rentrez chez vous avec le sourire. Une fois j’avais été contacté par un jeune qui avait grandi ici et qui venait de fêter ses 21 ans, ce qui est l’âge limite pour demander son permis de résidence. Il n’avait pas fait à temps ses papiers et il avait dû quitter le territoire américain. J’ai pris le dossier à ce moment-là et nous avons mis 3 ans à inverser la machine et à faire céder l’administration : il a eu le droit de rentrer aux Etats-Unis. Dans ces cas-là, même si on se pause des questions sur l’administration, on débouche quand même le champagne à la fin ! De même quand on arrive à gérer très rapidement des dossiers pour de grandes sociétés qui ont des besoins d’employés. » Mais il y a aussi une part de créativité dans ce métier : “Là je travaille sur le visa d’un joueur de bridge international de très haut niveau : je ne savais même pas que c’était un sport olympique ! Il aura son visa a mon avis, mais un visa ça ne s’achète pas comme une baguette de pain. Il faut que les demandeurs sachent que ça va leur demander du travail afin que le dossier soit parfait, surtout s’ils sont en création d’entreprise ici en Floride, et au bout du compte il n’y a que 2 garanties dans la vie malheureusement : les impôts et la mort… tout le reste est négociable !

  

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P. Tristan Bourgoignie Avocats

Biltmore Hotel : 
1200 Anastasia Ave – Suite 410 – Coral Gables, FL 33134


Téléphone : (305) 200-0350  –  www.miami-droit.com

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Tristan Bourgoignie

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