Voyages en avion : il y aurait très peu de cas de transmission de covid-19, un an après le début de la pandémie
Voici le point sur ce qu’on connait des risques de voyages en avion durant la pandémie.
En janvier 2021, le Canada et les Etats-Unis ont mis en place chacun de leur côté des obligations de tests de covid : désormais si vous voulez accéder à leur territoire en avion depuis l’étranger, il faut être en possession d’un test négatif datant de moins de 72 heures avant l’embarquement. Cette mesure va renforcer encore plus le sentiment de sécurité dans les avions.
Depuis le début de la crise sanitaire, des milliers de témoignages se sont accumulés sur les voyages en avion et les mesures de sécurité qui y ont été prises. Certains ont été effrayés par les avions remplis à ras bord, mais c’est plutôt le sentiment de sécurité qui en ressort. Déjà, il serait très étonnant que les personnes très âgées et celles ayant des comorbidités trouvent un assureur pour accepter de les couvrir pour un voyage à l’étranger. Ca limite bien évidemment les risques, et si les assureurs acceptent de les prendre pour les autres passagers, c’est bien évidemment qu’ils ont la certitude que ce n’est pas globalement dangereux et qu’ils n’y perdront pas au change. Bien entendu, la seule manière de ne pas attraper un virus, il convient de le rappeler… ce n’est pas de faire confiance à son assureur… mais c’est de ne pas sortir de chez soi ! D’ailleurs, un grand nombre de gouvernements déconseillent de voyager, à commencer par les Etats-Unis par la voix de son CDC. Ce dernier reconnaît aussi que les risques d’attraper le covid en avion est « low » (bas).
Sur le principe, lors des déplacements, il convient de porter un masque constamment (ce qui est de toute façon obligatoire dans les aéroports et avions), pourquoi pas avec une visière en plastique, et de vous désinfecter les mains régulièrement, et pas seulement quand vous touchez quelque chose ou quelqu’un. Au quel cas, voyager en avion paraît alors relativement « safe », surtout s’il s’agit d’un vol de quelques heures où vous pouvez, si vous n’êtes pas fatigué, bien analyser les erreurs à ne pas commettre. Attention à bien tout prendre en considération, comme par exemple le trajet jusqu’à (ou depuis) l’aéroport.
Bien entendu, en 2020 il y a eu quelques incidents, notamment au début de la pandémie, avec quelques passagers « anti-masques », des « karens » (comme on dit aux Etats-Unis) etc… Mais, si ces incidents ont fait le buzz, c’est précisément parce qu’ils sont rares.
Quels sont les risques d’attraper le covid-19 en avion ?
Même si le « traçage » des passagers malades est un exercice relativement difficile pour les compagnies aériennes, à priori le risque de contamination par la covid-19 est quasi-inexistant. Il y a eu des cas au début de la pandémie, alors que les masques n’étaient pas obligatoires. Depuis bien avant l’apparition de la covid, les systèmes de ventilation des avions dirigent l’air vers le sol, avec les particules (et éventuelles maladies) qu’il contient. Linsey Marr (professeur d’ingénierie civile et environnementale Virginia Tech) expliquait à CNN que « Les rares cas où nous avons vu des transmissions dans les avions sont sur des vols longs ; ceux qui sont de cinq heures, ou plus comme neuf heures ou quatorze heures« . Le temps d’exposition au virus semble donc ici être souligné.
En octobre dernier, l’International Air Transport Association (IATA) assurait que depuis le début de l’année et de la pandémie il n’y avait eu que 44 cas recensés de personnes ayant attrapé la covid « en relation avec un voyage aérien ». Et David Powell, le conseiller médical de l’Iata, de préciser : «Cela représente 1 cas tous les 27,3 millions de passagers».
Encore une fois, il faut certainement prendre les chiffres avec précaution. Néanmoins, apparemment on peut aussi prendre l’avion… avec précaution !
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