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Donald Trump remonte dans les sondages à deux mois de l’élection présidentielle

A deux mois de l’élection présidentielle du 3 novembre, et alors que les conventions des partis politiques viennent de se terminer, le président Donald Trump – qui se présente pour un second mandat – remonte dans les sondages. Ce mardi, en moyenne, la tendance de Real Clear Politics, prenant en compte les sept derniers sondages, donne Trump en progression de 3,2% depuis le 17 juillet (son plus bas score de l’année). L’agrégateur FiveThirtyEight donne pour sa sa part une progression moins forte du président sortant, d’un ou deux points « seulement » durant ces derniers jours, depuis les conventions.

Crédit pour les deux photos ci-dessus : Gage Skidmore (CC BY-SA 2.0)

Très fort dans l’opinion publique durant l’hiver, le président avait baissé depuis le début de la crise du coronavirus, au point où il y paraissait un peu en perdition dans les sondages. Aujourd’hui Donald Trump accuserait 6.2% de retard sur Joe Biden dans cette moyenne des derniers sondages de Real Clear Politics.

De son côté Joe Biden a perdu trois points par rapport à septembre 2019, mais il est assez stable depuis juin dernier. Il est toutefois à noter que la Convention Nationale Démocrate et l’annonce du choix de Kamala Harris comme vice-présidente sur son « ticket », n’auront pas fait bouger les sondages en sa faveur.

Plus symbolique, les sondages du Democracy Institute, qui avait prévu le Brexit et la victoire de Donald Trump en 2016, le donne à nouveau gagnant cette fois-ci, avec trois point d’avance.

Le « job approval » de Donald Trump (l’appréciation de sa présidence) est aussi à la hausse, à 44,4% ; et l’un des instituts (Emerson) le donne même pour la première fois avec plus d’opinions positives que négatives (2 points d’écart).

En tout cas, pour le moment, Joe Biden est toujours en tête des sondages nationaux, mais l’écart se ressert un peu.

Trump n’a pas besoin de la majorité nationale pour gagner

Donald Trump n’a pas eu besoin de la majorité « nationale » pour l’emporter en 2016, et il n’en aura pas non plus besoin cette fois-ci. En effet, le système électoral américain est celui des « grands électeurs » gagnés dans chaque Etat. En 2016, la Californie, New-York et l’Illinois ont donné une avance de plusieurs millions de voix aux Démocrates, mais en nombre de délégués, les comptes sont différents. Ainsi, Donald Trump était devenu président avec 46,1% des suffrages, alors que son adversaire (Hillary Clinton) en avait 48,2%. Mais en nombre de délégués, Donald Trump avait une avance confortable. Les scores des autres « petits » candidats sont donc à surveiller en cas de résultats serrés, notamment les écologistes du Green Party et les Libertariens. En 2016 ils avaient clairement eu une incidence sur le résultat.

Voir notre article sur les « petits » candidats

Appréciation :

Cela fait plusieurs décennies que les sondages donnent systématiquement les candidats Républicains perdants. En 2016 ils s’étaient toutefois considérablement resserrés juste avant l’élection. En matière électorale, la dynamique quelques semaines avant une élection est importante, et c’est souvent ce qu’il convient de retenir des sondages : qui progresse et qui ne progresse pas. A deux mois du scrutin de 2020, cela a encore bien le temps de changer (notamment durant les trois débats entre les deux adversaires). Mais en tout cas, pour le moment, si la crise du coronavirus n’a pas été favorable à Donald Trump, la période des conventions nationales semble lui avoir profité. Si – en raison de l’épidémie de coronavirus – le président ne peut pas organiser les réunions publiques géantes qu’il apprécie d’ordinaire, néanmoins il est très présent sur le terrain (ouragan en Louisiane, émeutes dans le Wisconsin, discours spectaculaire avec feu d’artifice la Maison Blanche durant la convention…) alors que son adversaire semble faire beaucoup plus attention au virus, et apparaît souvent seul. Cela peut aussi jouer sur la dynamique.

Quant aux émeutes dans certaines villes Démocrates des Etats-Unis, elles ne jouent pas en faveur de Joe Biden, mais il n’est pas encore évident qu’elles soient profitables à Donald Trump. Elles prennent néanmoins de plus en plus de place dans l’actualité et pourraient accentuer dans les jours qui viennent le choix des électeurs en faveur de celui qui sera le plus clair et convainquant sur le sujet.

Voir nos articles : 

Le programme de Joe Biden

Le programme de Donald Trump

Tous nos articles sur les élections présidentielles américaines


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