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Trump à Waco (TX) samedi : l’incroyable symbole anti-gouvernemental

Donald J Trump a prévu de tenir son premier grand rassemblement de la nouvelle campagne électorale à Waco au Texas. Sauf… s’il est arrêté, puisque l’ex-président a assuré avoir été prévenu de l’arrivée « mardi » de la police, ce qui pourrait bien se produire de manière imminente. Car ça n’est pas arrivé dans la journée de mardi, mais un juge de New-York souhaite effectivement inculper M. Trump pour n’avoir pas déclaré durant sa campagne électorale 130000$ qui auraient été remis à son avocat en 2016 afin « d’acheter le silence » d’une actrice pornographique connue sous le nom de « Stormy Daniel ». Une inculpation ou une condamnation sur ces chefs n’empêcheraient pas Donald Trump d’être candidat, mais en tout cas il serait le premier ex-président de l’histoire à être arrêté !

Le massacre des Branch Davidians à Waco. Crédit photo : FBI - Domaine public)
Le massacre des Branch Davidians à Waco. (Crédit photo : FBI – Domaine public)

TrumpTrump ayant déjà connu un raid du FBI à son domicile de Floride en Septembre 2022, il compte apparemment dénoncer « l’instrumentalisation de la police », et d’une manière pour le moins symbolique en se rendant à Waco. Il y a exactement 30 ans, le 28 février 1993, le FBI débutait là-bas le siège de la secte des « Branch Davidians », qui allait durer 51 jours et se terminer le 19 avril par le massacre de 86 hommes, femmes et enfants : l’un des plus grands drames du XXe siècle aux Etats-Unis. Il en résultat pour la première fois une défiance contre le FBI, et plus généralement contre le gouvernement fédéral. Trump amplifie donc son discours du passé, ne se considérant pas comme faisant partie d’un « Marécage » gouvernemental qu’il souhaitait déjà « assécher » en 2015. Trump n’en est pas à son premier paradoxe, mais c’est ici un ancien président qui tient un discours « anti-gouvernemental ».

Dans une vidéo publiée mardi 21 mars, Trump a promis qu’en cas de réélection il s’en prendrait à « l’Etat profond » et remplacerait 100 000 fonctionnaires de Washington par « des patriotes qui aiment l’Amérique ».

Il convient aussi de rappeler que M. Trump n’a jamais concédé sa défaite de 2020, après avoir accusé certains Etats d’avoir triché. Le discours « anti-système » est donc à son comble. Depuis l’été dernier, Trump régulièrement donné en tête des sondages en cas d’un nouveau duel contre le vainqueur de 2020, Joe Biden.

Les partisans de Donald Trump font circuler sur le web sa photo illustrée du slogan : « ce n’est pas après moi qu’ils en ont, c’est après vous » et, si certains parlent de « victimisation », en tout cas… ça a l’air de fonctionner.

Les Républicains assurent que la future inculpation est « politiquement motivée ». C’est d’ailleurs aussi le cas du rival républicain de Trump, le gouverneur de Floride Ron DeSantis, qui a toutefois raillé au passage cette histoire avec une actrice de films pornographiques.


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